lundi 14 octobre 2013

Cordoba la docte

12 octobre

Nous prenons la route vers 9h15 sous un ciel mitigé.
Il est 11h05 d'après la pointeuse du parking lorsque nous quittons le Land pour rejoindre la place centrale distante d'environ 1,5km. Il ne nous faudra pas trainer beaucoup puisque le parking, comme beaucoup d'autres, ferme à 13h. Les 500 derniers m à parcourir se font en zone piétonne. Entre les étalages, les flâneurs et les chalands, il est très difficile de progresser. Nous n'avons plus l'habitude de vivre dans une ville qui compte 1 500 000 d'habitants.

La place Général San Martin est conforme à toutes les autres (cathédrale, hôtel de ville, banques, grands hôtels, etc...) mais présente l'avantage d'être exclusivement piétonne.
Après avoir pris quelques photos







nous nous dirigeons vers le parking par des voies moins peuplées mais riches en monuments










Après avoir avalé un sandwich tout en marchant, nous retrouvons le Land et nous nous mettons en devoir de rejoindre le camping municipal, qui semble assez excentré.
Nous atteignons le Graal, non sans demi-tours, et le GPS confirme que nous sommes à 17km du centre ville.
Renseignements pris, il nous faudrait marcher environ 3,5 km avant de rejoindre la première station taxi ou bus. Compte tenu de cet inconvénient, nous sommes contraints d'utiliser le Land pour retourner en ville où le prix des parking est dissuasif (de 10 à 20 pesos l'heure).

Stationnés, comme beaucoup d'argentins, dans une rue calme et proche du centre, nous décidons de prendre le risque de laisser le Land dans cette zone interdite et de rejoindre le centre, compte tenu du fait que nous sommes un samedi et qu'il est plus de 17h.
Chemin faisant, nous rencontrons des barrages policiers qui dévient la circulation. C'est ainsi que nous nous trouvons au cœur d'une manifestation populaire visant à célébrer le centième anniversaire du club de football local.

Passé l'attroupement festif, le centre offre un visage diamétralement opposé à celui de la fin de matinée.
La quasi totalité des commerces est fermée et seuls quelques promeneurs profitent d'un centre déserté.















 Ici, comme à Paris, il semble que les week-end soient propices à l'exode et aux migrations vers des zones plus reposantes.

Après la visite du Calbido historico











et le repas pris dans une pizzeria difficilement trouvé, nous rejoignons le camping avec la certitude de reprendre la route dès le lendemain matin, dimanche.


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