mercredi 5 février 2014

Sur les traces d'une légende : Ayrton Senna Da Silva.

Dédicace spéciale pour Benjamin SMN et souvenirs pour Pierre, Hervé et Jean Pierre 


3 février.

La longue discussion d'hier soir avec la propriétaire de l'hôtel n'a pas entamé notre détermination. Nous irons à Sao Paulo.

Après nous avoir expliqué que personne ne va à Sao Paulo pour faire du tourisme, elle argumente.
Le centre est un repaire de voleurs, la ville est polluée, mis à part du travail, il n'y a rien si ce n'est quelques églises ou bâtiments comme partout mais le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Sans réservation ni famille ou amis à voir, elle comprend encore moins pourquoi nous voulons aller dans la mégapole et nous conseille de faire autre chose.

Quand nous lui expliquons que notre intention est d'aller voir la tombe d'Ayrton Senna, elle insiste et nous conseille plutôt d'aller voir le monument avec le casque (capacete) du champion qui est tout proche.

Après le petit déjeuner et les adieux,




nous prenons la route du cybercafé pour publication du blog. Par la même occasion, nous recherchons le monument au casque sur Google et Google maps.

Ainsi informés nous prenons la direction de Praia Grande et de son Avenida Ayrton Senna mais là, rien, nada.
Après un second passage nous poursuivons vers Sao Paulo pour vérifier les dire de la propriétaire en grande partie confirmés par l'ouvrage offert par Véronique et Yann.

En effet, celui-ci stipule que les "Paulistas travaillent pour que le reste du Brésil puisse s'amuser … "

Depuis sa fondation, en 1554, cet ancien Far West a toujours attiré les entrepreneurs et conserve l'esprit de ses pionniers, les bandeirantes.

Onze millions de paulistes vivent dans cette mégapole qui couvre 2600 km2. Les usines de Sao Paulo réalisent les deux tiers de la production nationale et les neuf dixièmes de l'industrie automobile.





La route quitte le bord de mer et part à l'assaut de la colline (700 à 800m) comme en Italie. Une fois de plus ouvrages d'arts et tunnels se succèdent pour vaincre la pente.










Les coordonnées GPS de notre but programmées, le Garmin nous guide assez correctement dans le trafic malgré les routes à 6 voies









et nous atteignons sans trop de difficulté le cimetière de Murumbi.





C'est un trou de verdure où coule une rivière (Le dormeur du Val)….   ici, c'est plutôt un trou de verdure au cœur des gratte ciel.










Aidés par les jardiniers, nous atteignons la tombe de celui qui rivalisa avec Prost et fit la gloire de Ferrari jusqu'à ce que...







Après un déjeuner éclair sur le pouce mais avec un Panettone et un café à l’italienne, nous rebroussons chemin vers Praia Grande pour trouver le monument au casque.







Les recherches échouent et nous concluons la journée sur les dire d'un local qui nous assure que le monument a été démoli pour élargir la route et qu’il a dû être transféré ailleurs.

Après avoir repéré un éventuel bivouac, nous trouvons un hôtel climatisé aux mêmes conditions financières que ces jours derniers.
C'est donc sans hésiter que nous nous installons face à la plage pour les prochaines heures.









4 février.

Après le petit déjeuner, une véritable chasse au trésor s'organise dans la plus pure tradition de l'émission de Philippe de Dieuleveult.

La réception de l'hôtel est aphone sur le sujet aussi demandons nous la position d'un point d'informations touristiques.
Chemin faisant, faute de casque, nous tombons sur les têtes de la place de la paix.





Point d'informations, mairie (prefeitura), palais des arts ignorent tout de cette histoire de casque.

En poursuivant vers l'emplacement présummé du monument, nous trouvons de nouvelles têtes mais toujours pas de « capacete ».






 Ironie du sort, nous trouvons dans « Littoral Plaza Shopping »,



le centre commercial où nous sommes à la pêche aux renseignements, nous trouvons une Ferrari F 12 mais rien sur Senna.





L'arche qui enjambait la route a été démolie en 2012 mais a priori, il n'y a pas eu de préservation ni de déplacement du monument Senna.

Nous poursuivons notre quête avec google et trouvons dans la rubrique images une photo permettant d’identifier la position de l'arche avant démolition grâce aux immeubles et enseignes encore présents.




Après quelques circonvolutions et explorations de proximité supplémentaires, nous abandonnons la partie. 
Aujourd'hui, il n'y aura pas de trésor, dommage.

Nous sommes quand même étonnés de voir que moins de 2 ans après travaux, l'urbanisation ait pû faire disparaître aussi vite une légende du pays, mais bon...

L'après midi sera consacré à la plage et à la promenade en profitant au mieux de la brise de mer.




Demain, nous rejoignons Santos qui est le port de Sao Paulo et dont nous imaginons déjà un peu le trafic.




lundi 3 février 2014

Mongagua, Praia Grande, etc...


31 janvier

Après une bonne douche, nous nous dirigeons vers la plage pour profiter de la brise marine.








Rapidement nous trouvons un kiosque. L'ambiance y est bonne et une sono de qualité diffuse tous les tubes des 5 dernières décennies voire plus.

Nous nous y attablons pour poursuivre notre réhydratation. Un groupe de personnes un peu plus bruyant que les autres s'est lancé dans une barbecue partie.





Remarquant notre isolement, le cuistot en chef vient déposer sur notre table une assiette contenant 2 côtelettes.





Après quelques minutes d'hésitation, nous nous mettons à les déguster de peur de froisser quelqu'un.

Les quelques amabilités hispano-portugaises que nous prononçons nous trahissent et bientôt tout le monde sait que nous sommes français.

Du coup, arrive Olga qui parle un peu français, nous présente Arlette, la patronne, et tient à ce que nous allions visiter ces 2 appartements.
Visiblement un peu alcoolisée, elle nous répétera sans cesse qu'elle aime la France, qu'elle veut parler français, qu'elle habite Le Havre pendant 6 mois de l'année et que son mari, français, est le directeur de la communication du port du Havre.

L'ambiance est chaleureuse et conviviale ce qui nous conduira à avaler encore quelques côtelettes avant de pouvoir nous éclipser.


La pizza pour 2 que nous avalons avant de rejoindre l'hôtel a du mal à passer d'autant que la chaleur dans la salle est insupportable.
Du coup, nous en abandonnons une bonne partie et rejoignons l'hôtel à la hâte.


1er février.

Malgré la chaleur et la relative inefficacité du brasseur d'air incapable de dissiper la chaleur que restitue la dalle béton du toit terrasse, la nuit a été bénéfique même s'íl a fallu recourir à la douche.

Pas de stress au lever, pas de route à faire, pas de problème cornélien à résoudre.

Après un petit déjeuner copieux, nous prenons la direction de Mongagua centre. Très vite nous trouvons un distributeur de billets opérationnel, un point d'information touristique, un cyber café
 et un lieu de restauration.

Vers l'Est, la forêt est à environ 300 m.



Vers l'ouest, locéan est derrière le kiosque à environ 400 m.


Résultat une ville de 30 km de long sur 1 de large en moyenne.




La routine du voyage reprend ses droits.





Après le repas nous reprenons notre visite et partons à la recherche de la vierge Nossa Senhora Aparecida




Ceci fait, nous reprenons le land pour suivre la route des plages mais voilà qu'un véhicule en panne nous en empêche. Malgré la poussée de l'équipage, le véhicule refuse de démarrer.
Une fois encore, le land et sa sangle seront le salut, même s'il aura fallu plusieurs tentatives.

La voie étant libre nous parcourons le boulevard de la plage sur plus de 20 km et opérons le retour par l'avenue Président Kennedy jusqu'au numéro 20 860 où se trouve notre hôtel.








Douche, piscine, douche et nous voilà à nouveau au kiosque pour y dîner



2 février

Armés du dépliant touristique récupéré hier, nous partons découvrir la passerelle de pêche, fierté de la région.
Celui-ci nous apprend qu'installée en 1977, la plate-forme,en forme de T s'avance de 400m dans la mer. Elle est considérée comme une des plus importantes plate-forme de pêche en béton armé du monde (sic)





Dépités face à un tel monument nous rejoignons le centre de Mongagua pour noyer notre chagrin et étancher notre soif chez Maria Morena qui propose pas moins de 160 purs jus de fruits servis en pichet de 0,8 l pour la modique somme de 2,5 euros.





Après une difficile flânerie








et un repas light nous rejoignons l´hôtel pour le triptyque habituel douche-piscine-douche avant d'aller dîner et passer une bonne nuit car demain l'étape nous conduira vers la mégapole de Sao Paulo.