samedi 6 juillet 2013

Titicaca, Uros, Amantani et Taquile.

30 juin et 1er juillet : Quechua, oui ; Décathlon, non !

Le lac Titicaca s´étend sur 8560 km2 soit environ 15 fois le lac Léman.

Entre Desaguadero et Puno, le peuplement est essentiellement Aymara tandis qu'entre Puno et Cusco, nous avons plutôt a faire aux Quechuas.
Plus haut lac navigable du monde (3810m), il constitue une des particularités de l´Altiplano et génère des micro climats propices à l´apparition d´oasis dans cette grande zone quasi désertique.

Les peuples « du lac » sont catholiques à plus de 70% mais respectent aussi les cultes anciens de Pachatata (père) et de Pachamama (mère, guaïa,).

En ces lieux hautement touristiques, les traditions sont très respectées et font parties du folklore.


Les Uros sont des îles flottantes amarrées. Constituées de plusieurs couches de « totora » (roseaux) dont l´épaisseur peut atteindre 3m, leur durée de vie varie entre 30 et 50 ans.




Les habitants y vivent par affinité, en regroupement de quelques familles.










Après les Uros, direction l´île d´Amantani où vivent environ 4000 personnes.



Elle regroupe dix communautés différentes qui ont chacune leurs traditions et leurs costumes.

Pour éviter tout déséquilibre du fait de la manne du tourisme, les visites sont gérées de façon centralisée par les autorités locales.

Tours operators et bateaux respectent donc un turn over qui fait que chaque communauté reçoit, accueille et bénéficie des touristes pendant 3 jours avant de patienter pendant 27 autres.

En ce qui nous concerne, nous étions reçus par la communauté du Pueblo (jupe noire). 

Dés notre arrivée sur l´île, nous sommes répartis par famille en fonction des places et de la valeur des groupes.







Ensuite, chacun suivant son hôte, c´est l´éclatement jusqu’à nos demeures respectives.

Après une copieuse collation ( soupe et plat consistant) et notre installation, nos hôtes nous conduisent vers la place du village, lieu de rassemblement avant de réaliser l´ascension jusqu’à Pachapapa.



Marlène, notre hôte


















A notre retour vers 18h00, nous retrouvons nos hôtes pour le souper en famille prévu à 19h00 car à 20h00 nous attend une soirée traditionnelle où les touristes sont les principaux acteurs sous l’égide de nos guides.






















Au matin, après un petit déjeuner sérieux, nous voilà raccompagnés au port pour un « au revoir » plein d´émotion et de remerciements.





Vers 8h30, le bateau reprend le large pour rejoindre l´île de Taquile.

Un peu plus d´une heure plus tard, l´île est là, aride et escarpée et c´est le début de l´ascension. Le chemin pavé gravit les pentes et les escarpements tout comme les restanques ou bancaus. Ici, c´est le domaine de l´agriculture en terrasse avec assolement triennal. La jachère offre aux moutons leurs aires de pacage.







Environ 3000 personnes vivent sur cette île. Pour des raisons d´espace et de ressources, la population ne peut augmenter. 

Aussi, des pratiques inhabituelles se sont installées. Ainsi, il n'est pas permis de convoler avant 3 années de vie commune, le divorce étant proscrit. Les unions se font exclusivement entre îliens ce qui pose le problème de la consanguinité.

Cette île aux traditions très marquées, possède un véritable code vestimentaire qui pose les bases de la société et de la notoriété. Dommage par contre de devoir payer pour y débarquer.



Après un déjeuner convivial au sommet de l´île avec au menu la truite du lac, la descente nous rappelle qu´elle est souvent plus pénible que la montée.

Arrivés au port, il nous faudra pas moins de 3 heures de bateau pour retrouver Puno et les 40 voleurs.
Deux jours sympathiques, au calme, avec un guide et un groupe de jeunes très agréable et convivial.


jeudi 4 juillet 2013

Puno-Rien ne va plus.

Jeudi 4 juillet - Puno :
Après les vols dont nous fûmes victimes, nous nous attelons à remonter la pente.
Malheureusement, les évènements ne nous facilitent pas la tâche.

En effet, le colis contenant notre notebook et la pièce pour réparer le land est bloqué à Lima par la douane et la livraison prévue par DHL pour demain a du plomb dans l'aile.
De plus, nos visites dans Puno tombent systématiquement sur des manifestations de la population






et depuis ce matin, sur des affrontements parfois musclés et des débordements.
Dans la matinée, avec les étudiants, les cailloux volaient bas, les assauts se répétaient, aussi avons nous bénéficié des effets des gaz lacrymogènes.







 Néanmoins, par cellulaire interposé, nous vous livrons quelques images prises pour tuer le temps. Voir sur : patrick.cregut.7@facebook.com
Malgré ces vicissitudes, nous avons pu visiter le YAVARI, bateau à vapeur né dans les chantiers navals britanniques en 1862.
Six ans plus tard, il rejoignait le lac Titicaca à partir du Pacifique en franchissant les Andes à dos de mulets.