samedi 9 novembre 2013

Départ imminent

8 novembre : anniversaire de Luis.

Après la remise en condition des personnels, il est grand temps de s'occuper du land.

Thierry, membre du Land Rover Club Argentina, nous a aiguillés vers Jorge Contreras et son associé.  Ils sont les experts Land de Puerto Madryn, de la province du Chubut voire de l'Argentine.

Durant 3 heures, tout en travaillant sur le land, ils nous présentent tous les voyageurs landmaniacs, dont de très nombreux européens, venus chercher aide ou assistance.

C'est avec plaisir et passion qu'ils nous montrent, malgré une connexion vacillante, les photos des sorties land et autres rencontres conviviales qu'ils ont organisées, les endroits que nous allons prochainement traverser et les incontournables à visiter et à ne pas rater.

Là encore hospitalité et convivialité sont la règle.

La réparation du support de réservoir est faite de façon très professionnelle ce qui m'incite à évoquer un autre problème affectant le land depuis plusieurs semaines.
Pensant à un problème de freins (purge car pédale molle au premier freinage, maître cylindre fuyard ou autre), mon idée est écartée immédiatement dès le début de mes explications.
Pour ces 2 experts, la solution est aussi évidente qu'ailleurs.

Après avoir secoué les roues selon la verticale, ils concluent à un défaut de serrage des écrous de maintien des roulements de roues.
Le problème est immédiatement pris en charge et résolu ce qui devrait par ailleurs réduire le flottement du land et le flou de la direction, garantir un meilleur  freinage et gommer la sensation de disques voilés.

Conjonction de l'esprit land et de l'hospitalité argentine, nous héritons de magnifiques auto collants et d'une bouteille de Malbec étiquetée "9ème rassemblement Land Rover".



 Les discussions sur notre voyage futur vont bon train et un client venu les visiter nous propose, avec l'assentiment de nos hôtes, un nouvel itinéraire afin d'éviter zones désertiques et monotones au profit de lieux plus accueillants, « mas lindo y hermoso »



9 novembre

Ce coup-ci, c'est pour de bon. Blog mis à jour, nous reprenons la route vers le Sud et probablement de nouvelles rencontres propres à vous réconcilier avec le genre humain. A suivre ...
Pour le fun et l'apprentissage des langues étrangères







vendredi 8 novembre 2013

Péninsule de Valdes : la revanche.


5 novembre

Bien qu'un peu désabusés, pas question de s'avouer battus d'autant que c'est la Sainte Sylvie.

Sur les recommandations de deux familles de flamands parlant français et voyageant en land rover, nous reprenons du poil de la bête. La soirée partagée du 4, culture Land oblige, nous a convaincus à force de photos et de conseils avisés.

Ainsi, la fuite vers le sud est différée et nous engageons une nouvelle traque en remontant vers le nord et la péninsule de Valdes, haut lieu de reproduction pour la faune. 

En debut d'après midi, nous mettons le cap sur la péninsule et plus particulièrement la Punta de Pardelas.

Arrivés vers 18h00, le premier mirador nous permet d'observer les premiers lions de mer.




Quelques virages plus loin, Puerto Piramidès apparaît au fond de la baie




Du second mirador, nous apercevons à l'ouest la plage de Pardelas occupée par les chasseurs de baleines de tout horizon



Nous retrouvons notre ami helvétique à l'affût depuis déjà une journée et la famille héraultaise présente sur la péninsule depuis 3 jours.



La soirée avec Thierry est des plus agréable et Sylvie fait des prouesses pour organiser un repas sympathique et convivial.



6 novembre

Au matin, les baleines croisent dans la baie mais à distance respectable. Pour réussir quelques images, nous courrons le long du rivage pour être au plus près mais cet exercice est rapidement fatiguant.

















Quoiqu'il en soit, c'est en possession de ces premiers clichés que nous décidons de rejoindre la Punta Norde.

Après 87 km de ripio, l'objectif est atteint et nous voilà en présence d'une colonie de lions de mer.










Après avoir avalé un casse croûte et bu un café, nous retrouvons nos lands. Objets de toutes les curiosités, ils sont encerclés par une colonie de touristes déversée par deux bus.

Nous repartons en direction de Caleta Valdes. Arrivés sur place, nous rencontrons quelques « pinguins de Magellanes ».
Habituellement nombreux à proximité du parking, nous ne sommes accueillis que par quelques individus pour cause de nidification.







Deux kms plus loin, nous profitons de la colonie d'éléphants de mer présente à l'embouchure de l'effondrement qui a occasionné immersion d'une partie des terres et création d'une langue de terre et galets nommée Caleta.






Les terres des hauts de falaise couvertes de garrigues et de steppes arides, offrent un habitat à une faune des plus variées, du guanaco à l'autruche (choique), du geko à la mygale...










La privatisation du phare de Punta Delgada interdisant l'accès à la pointe sud,



nous reprenons la direction de Punta Pardelas pour une seconde nuit.
Sylvie et Thierry organisent le repas du soir alors que j'entreprends les tâches informatiques.


7 novembre

A 6h00 du matin, le réveil est sonné par les baleines. Bien qu'éloignées, elles sautent et battent la surface de l'eau avec leur queue et le bruit nous parvient aisément.
Lumière et distance ne permettent pas de réaliser films ou photos et nous reprenons notre attente.





En fin de matinée, une nouvelle baleine entre en scène et se met en demeure de communiquer en fouettant la surface de l'eau avec sa nageoire caudale.




Après quelques clichés, nous quittons la plage pour aller déjeuner à Puerto Piramides avant de rejoindre Puerto Madryn et son camping.



Les supports de réservoirs du land ayant lâché, une séance de réparation est à prévoir avant de migrer plus avant.