vendredi 14 février 2014

Rio de Janeiro


13 février.



Nous quittons Paraty sur le coup des 9h00 pour rejoindre Rio.

La route littorale permet des vues sur les baies qui se succèdent et les îles, toujours aussi nombreuses.










La baie de  Angra dos Dios en compte, parait-il, une centaine aussi une pause s'impose.









Nous atteignons la commune de Rio, vers midi quinze mais le gps prévoit encore plus de 50 km de route avant d'atteindre le centre historique.

L'autoroute étant congestionné, nous l'abandonnons et suivons les recommandations de Nathalie (guidage vocal) scrupuleusement.

Les boulevards se suivent et se succèdent à travers ou au pied des Favella mais Garmin fait un sans faute. A la vitesse d'un autobus, nous atteignons la baie et le pont qui l'enjambe.











Il est 15h00 quant nous nous arrêtons en bord de plage à Nikeroi pour aller déjeuner.

Repas pris, nous nous mettons en quête d'un hôtel afin d'avoir l'esprit libre pour aller à la découverte.

Ainsi, c'est face à Rio que nous établissons nos quartiers, en bord de plage.



Après notre installation, nous partons reconnaître les environs immédiats. A cette occasion, nous découvrons, à moins de 200m, un terminal bateau qui relie Nikeroi à Rio centre comme le ferry boat à Marseille mais en plus grand.

Là il est question de traverser la baie et les navires, comme des RER, déversent leur cargaison de travailleurs tous les quarts d'heure.

Nous abandonnons le flot de ces courageux assujettis au travail alors que le mercure a atteint les 41°c dans la journée et décidons de profiter de notre situation de vacancier en allant nous baigner dans la baie un peu plus loin.




Après un passage par l´hôtel et la douche, nous reprenons nos investigations pour préparer demain.
Elles ne donneront rien et il  faudra nous appuyer sur mon ami Google pour affiner le projet.


Seul point positif, notre découverte d'un restaurant qui propose des camarons à volonté, selon diverses recettes ou préparations. Une churascaria brésilienne dont les viandes ont été remplacées par les crevettes.



14 février Saint Valentin.

Notre plan de bataille n'est encore qu'une ébauche mais nous ne tergiversons pas. Aussitôt le petit déjeuner avalé, nous prenons la navette pour rejoindre Rio. Trente minutes plus tard, nous voici sur la « praca XV ».

Nous voyons distinctement le Pain de Sucre mais la distance qui nous sépare de lui semble grande.

L'estimation gps donne environ 6 km mais comme nous ne sommes pas capable de voler, nous optons pour la solution taxi.

Bien que roulant à vive allure sur les autoroutes et voies rapides, il mettra une bonne demi heure pour nous déposer au pied du téléphérique. Nous nous réjouissons d'avoir investi 20 réals dans la course et gagné un temps précieux.

La visite commence donc sous de bons hospices.







Nous atteignons rapidement le sommet intermédiaire du Morro da Urca avant de prendre le second téléphérique.








Le sommet atteint, nous faisons un rapide tour d'horizon Sylvie n´étant pas très en forme
































La descente s'effectue vers 11h30 et c'est avec joie que nous trouvons un point d'informations pour nous renseigner.

Après quelques minutes d'explication et la remise d'un plan, nous nous apprêtons à partir à la recherche du bus 522 pour rejoindre Copacabana et le départ des navettes qui montent jusqu'au Corcovado quand un chauffeur de taxi nous accoste.

Il nous propose de nous conduire directement au Christ Rédempteur, de nous faire traverser la Favella de Santa Teresa, et de nous reconduire jusqu'au centre historique et le départ des navette vers Nikeroi. Nous acceptons moyennant le prix forfaitaire de 150 réals.

Après avoir vu la tombe de Ayrton Senna, nous voilà dans le taxi d'un de ses formateurs. La voiture roule à tombeau ouvert sur la route de montagne qui serpente vers le Corcovado. Le klaxon utilisé à bon escient, le pilote fait des merveilles d'autant, qu'en même temps, il nous chante et nous danse le carnaval entre les virages.

http://www.youtube.com/watch ?v=utLI3JvuFOM&hd=1 ou O melhor do Carnaval 2014 – Veinha Safadinha


La vingtaine de km est avalée en un temps record et nous voilà au niveau de l'entrée et du départ des navettes, incessante noria comme à Macchu Pichu.

Expérience, ficelles ou connaissances, il réussit à nous faire intégrer une file prioritaire longue de 6 personnes au lieu des 300 autres qui cuisent au soleil et patientent.

Nous montons de fait dans la première navette et atteignons le Corcovado. Il est à peine plus de midi.

L'heure creuse du repas, selon notre guide, semble bien pleine . C'est un peu la cohue. Si le guide dit vrai, qu'en est-il aux heures de pointe ?



Impressionnant par ses dimensions, admis dans le cercle très fermé des merveilles du monde, il est là, indifférent aux événements et aux paysages qui l'entourent.






















La visite achevée nous rejoignons notre chauffeur pour la suite des activités.








Après les favellas accrochées aux versant des « morros »







nous arrivons au centre historique avec sa circulation intense.

















Encore une fois, il est environ 15h00 quand nous nous mettons à table.

Rétrospectivement, nous nous félicitons d'avoir accepté de recourir aux circuits parallèles car sans notre pilote, roi de la samba, de la vitesse et de la débrouillardise, il est probable que nous n'aurions pas pu tout voir avant la tombée de la nuit.



NB : L'hôtesse qui nous a renseigné au pied du pain de sucre ne nous a pas identifiés comme Français ou Anglais. C'est pour cela que nous avons eu droit à des explications en portugais  alors qu'elle parlait le français.