samedi 20 avril 2013

Le train de MANA, vous connaissez ?


Lunettes de soleil pour la Guyane ? Non, ça c'était avant. Rosny-sous-bois, lunettes pour vision en 3D.



 Couchés vers 21h30, le silence, la fatigue et le décalage horaire permettent de plonger rapidement dans un sommeil réparateur.
4h00 du matin, un bruit assourdissant nous tire du lit.
Comment un tel vacarme est-il possible ? Pas de route à proximité, pas de boite de nuit, pas d'usine ! Même le ressac de l'océan n'est plus perceptible tant la mangrove a fait avancer le rivage.

"Mais bon sang, mais c'est bien sûr" aurait dit un commissaire célèbre.

Le train de MANA. 

Pourtant, la Guyane n'a jamais connu les joies d'un réseau ferroviaire. Les seules voies, généralement de 60, dont on trouve des vestiges se situent au niveau des bagnes, des mines ou de certains sauts mais rien de tel à Cayenne. Google est un peu sec sur le sujet, et pour cause. Néanmoins, on trouve des témoignages comme ci-après :

on aperçoit le mur d'eau. C'est souvent que l'on voit la pluie arriver sur nous. Et il faut entendre le grondement qui enfle au fur et à mesure de l'approche de la douche !!!
En Guyane, on appelle ce phénomène "le train de Mana"

Et voilà. Tout est dit, même la messe. La nuit peut se poursuivre.


Matin pluvieux en perspective

Au réveil, le petit déjeuner sous carbet permet de démarrer la journée dans de bonnes conditions. Malgré la pluie, Sylvie arbore une tenue estivale bleue comme le ciel est gris (Merci Anne).




La piscine présente une tranquillité inhabituelle même si l'eau doit avoisiner les 30°c mais pour nous, la visite traditionnelle du marché aura lieu, train de MANA ou pas. A suivre.







La grande traversée

Loin de nous l'idée d'être des découvreurs, cela ayant été fait par d'autres il y a longtemps et dans des conditions dantesques.
Bien qu'initiés, nous avons cependant redécouvert que même à 900 km/h et plus, traverser l'Atlantique, c'est long...







 Il faut dire que plus de 9h assis dans un siège de 40 cm de large et dans un espace confiné et réduit favorise ce désagréable sentiment de longueur (Revoir le temps selon Voltaire). Mais nous n'allons pas nous plaindre, n'est-ce pas ?
Comment le pourrions-nous d'autant que l'avion affichait un taux de remplissage de l'ordre de 45% et que les vidéos étaient là pour tuer le temps ?


















Après 9h30 de vol, la Guyane se profile.

Les quelques nébulosités présentent ne sont pas capables d'entamer notre joie de rejoindre dans quelques minutes le plancher des vaches. 



 L'annonce d'une panne électrique dans l'aérogare est plus préoccupante. Débarquera, débarquera pas ?
Faute de tunnel, nous renouons avec les traditionnelles passerelles motorisées. Quel plaisir de se retrouver à l'air libre avec 29°c, 95% d'humidité et un peu de soleil !

Calmement, malgré la chaleur, le déchargement des bagages s'organise. Les tapis ne tournent pas faute d'électricité et la pénombre s'installe, mais qu'importe. Les passagers sont calmes, les employés efficaces.
Les sacs, valises, cantines et cartons parcourent les tapis à dos d'homme. Tout se passe pour le mieux et  l'absence de contrôle policier ou douanier facilite encore le calme et la détente.


TOUJOURS PRETE, mieux que les scouts à mon humble avis.


Sybille, digne représentante du meilleur de la tradition militaire, est aussi opérationnelle qu'efficace.

Elle nous accueille, nous extrait de l'aéroport et nous conduit vers notre recueil pour les 3 nuits. A peine délestés de nos bagages, elle nous invite au bar restaurant " Les Palmistes" avant de nous laisser vers 21h00 pour un repos réparateur. Il est 2h00 du matin en métropole.




Tentant non ? Ravigotant en tout cas !




















dimanche 14 avril 2013

Vous êtes formidables

Alors que notre Land se la coule douce à l'ombre de son conteneur d'accueil, les gestes d'amitiés se multiplient.

Après Huguette et Claire,  Christine et Christian, "Monseigneur" Chistophe et sa Bible dédicacée, Anne et Gérard nous régalent et nous gratifient de tenues estivales.
Un peu plus tard, Francis et Estelle organisent un moment de convivialité avec Claudette et Pierre autour d'une bouillabaisse.




Après l'invitation de Corinne et Rémy, les "filles" de l'ADMR (sorry Christian) poussent l'affection jusqu'au bout des doigts en dotant Sylvie d'une paire de moufles convertibles, ingénieuses, et chauffantes capable d'endiguer les froids extrêmes de Patagonie ou d'altitude.
Florence déploie beaucoup d'ingéniosité pour combler d'éventuelles failles d'équipement avec une panoplie de sa composition alors qu'Agnès et Fabien nous accueillent pour notre ultime créneau avant le grand saut.

Dans les intervalles, entre rencontres conviviales , derniers préparatifs et quelques travaux, nous nous attachons à partager quelques moments d'intimité avec nos chères familles.


Après les agapes,  nous voilà dotés de quelques réserves susceptibles de pallier d'hypothétiques privations. Mais soyons optimistes ! A partir de maintenant, les verres ne seront plus qu'à moitié pleins.

Laissons aux grandes douleurs le soin d'être muettes et permettez nous de crier, par le biais de ce message, à la face du monde, combien vous êtes formidables.