28 janvier
Il est plus de midi lorsque nous faisons nos
adieux à Françoise et Jacky, vosgiens basés occasionnellement dans le 66 quand
ils ne sont pas sur les flots ou les routes, à travers le monde.
Ci-dessous leur site :
souslesetoilesdumonde.wifeo.com
Une fois de plus (5eme), nous déjeunons à la
churrascaria, située en face de l'hôtel de ville. C'est donc rassasiés que nous
attaquons la journée par la visite du temple bouddhiste de la ville.
Le temple bouddhiste a été construit en 1996 par la communauté chinoise des 3 frontières.
Il impressionne par la réplique du fameux bouddha appelé Mi La Pu-San, de 7 m de haut, du bouddha Shakyamuni et par les 108 statues identiques de 2 m de haut situées à proximité du temple.
Le temple bouddhiste a été construit en 1996 par la communauté chinoise des 3 frontières.
Il impressionne par la réplique du fameux bouddha appelé Mi La Pu-San, de 7 m de haut, du bouddha Shakyamuni et par les 108 statues identiques de 2 m de haut situées à proximité du temple.
Il est environ 16h quand nous reprenons la
route de Cascavel. Les péages sont toujours là, mais aujourd'hui soleil et
chaleur sont en lieu et place d'orages et nébulosité d'il y a 8 mois.
Peu après avoir contourné la ville, nous
tombons sur une « lanchonette » et sur un lieu de bivouac moins de
300m plus loin.
L'occasion est trop belle et comme il est déjà
19h30, c'est là que nous passerons la nuit.
29 janvier,
Ce n'est qu’après une séance de rangement, de
tri et de délestage que nous reprenons la route en direction de Guarapuava.
La
route est belle et traverse des zones agricoles vallonnés. Entre 900 et 1000m d'altitude, l'air est plus
respirable et le dépassement des camions, qui sont de plus en plus nombreux, est aisé grâce aux 3eme voies dans chaque côte.
Après avoir parcouru environ 150km, nous nous
arrêtons pour faire le plein et déjeuner.
Un peu plus tard, nous atteignons
Guarapuava. C'est pour nous l'occasion de nous mettre en quête d'un
distributeur automatique de billets et d'une station pour réaliser entretien et
vidange du Land.
Une fois que tout est en ordre, nous sortons
de la ville en quête d'un bivouac. C'est une dizaine de km plus loin qu'arrivés
à la hauteur d'une cascade,
nous empruntons la piste en latérite qui s'enfonce dans la forêt jusqu'à trouver un emplacement au bord du rio, loin des bruits de la civilisation.
La route vers l'est est semblable à celle de
la veille. Les camions sont de plus en
plus nombreux et les dépassements difficiles. Malgré tout, nous atteignons Irati
où nous marquons une pause du fait de la présence d'une statue de Notre Dame
des Grâces.
Comment ne pas aller voir à quoi ressemble celle dont le nom a été
donné à notre église d'Eyguières ?
Nous reprenons la route sous une chaleur
accablante d'autant que l'hygrométrie augmente alors que l'altitude diminue.
Nous sommes passés sous la barre des 400m et
la forêt, du fait des hommes, laisse peu à peu sa place à la culture de la
banane voire à quelques prairies pour l´élevage.
Tout était réuni pour que la nuit soit blanche et elle le fût, la forêt n'ayant pas réussi à nous offrir un peu de fraicheur
Au matin, rien n'a changé ...
Heureusement, quelques bois canon sont encore
là et augurent de ce que sera l'avenir si l'homme relâche un peu la pression.
Le bois canon (appelé ainsi parce que sont
tronc est creux et que sa rupture est similaire à un coup de canon) est habité
et défendu par des fourmis voraces qui apprécient sa sève collante.
Il est le premier maillon de la reconstruction
des couverts tropicaux.
Frêle, possédant de larges feuilles sachant
réfléchir la lumière (couleur aluminium), il croît rapidement et procure
l'ombre nécessaire aux autres essences qui grandissent sous sa bénéfique
protection.
Au bout de quelques années, rattrapé et dépassé par ses protégés capables
de résister au soleil et le recherchant même, le bois canon se rompt et meurt,
offrant encore un peu de vie aux autres par l'humus de sa décomposition.
Avec Peruibe, nous atteignons l'océan.
Après un déjeuner rapide, nous nous mettons en
quête de wifi car pour l'heure, nous sommes coupés de nos contacts habituels.
Nous profitons d'une occasion pour terminer l'entretien du land (vidange BV) puis prenons la route littorale.
Le front de mer n'est que continuité de plage. Ici comme ailleurs, l'essentiel de l'activité se fait sur la plage (bronzage, farniente, jeux, pêche). La baignade se limite à faire trempette pour se rafraîchir avec de l'eau jusqu'à mi-cuisses.
Mongagua et Praia Grande s'étirent sur des kilomètres (15 pour l'une et 30 pour l'autre) entre océan et forêt mais sur une largeur n'excédant pas le kilomètre.
Piégés et coincés, nous jetons l'éponge à Praia Grande et rejoignons un petit hôtel sans clim ni wifi car il nous faut prendre une douche fraîche d'urgence avant de poursuivre, nos têtes étant en ébullition.