samedi 26 avril 2014

Epilogue


Après un peu plus de 11 mois de périple, quelques 65 500 km dont 50 000 en Land et 14 000 en avion, 7 pays visités, 15 000 photo et 236 vidéo,




nous sommes de retour en France où nous avons retrouvé tous ceux qui nous sont chers, enfants, petite-fille, famille, amis.

Le 23 avril nous avons récupéré notre maison à roulettes, véritable héros de ce périple, qui aura été exilé durant un peu plus de 13 mois.




Marine impatiente de rentrer avec le Land





Le retour à la réalité française est dur, heureusement les projets ne manquent pas .....

Merci à vous tous qui nous avez suivis, soutenus dans nos galères, vous qui attendiez, comme la série du dimanche soir, le récit de nos aventures. Si nous avons continué ce f.... blog, c'est bien grâce vous et pour vous !!!!

Alors à notre prochaine aventure..... quelque part en Europe !

PS : Quelques informations en vrac.

3 merveilles du Monde (Chutes d'Iguaçu, Machu Picchu, Christ Rédempteur Rio de Janeiro) et une merveille technologique le barrage d'Itaipu.
Températures du voyage comprises entre -25°c et +46°c, beaucoup de vent.
11 mois de vie dans une cellule en alu de 1,80 m x 2.00 m x 0.7 m en moyenne..
Formidable challenge de vie commune malgré la promiscuité par opposition aux rencontres et aux découvertes.
214 nuits en Land dont 64 en camping. 101 nuits d'hôtels souvent précaires.
12 nuits chez l'habitant.




lundi 3 mars 2014

Derniers tours de roues


 27 février

La journée est entièrement dédiée à la préparation logistique de la suite du voyage (Air Caraïbes, SNCF, barge d'Oiapoque, banques, Mess Cayenne, amis, enfants) c'est pourquoi nous ne quitterons notre bathyscaphe que pour les repas.
C'est comme cela que nous appelons notre chambre car si elle bénéficie d'une connexion internet, elle ne dispose que d'un éclairage artificiel. 
Ainsi après plus de 24h00 au grand air sur la barge, notre Calypsos, nous voilà dans le monde clos de notre chambre. Faute de fenêtre sur cour, les relations avec l'extérieur s'opèrent exclusivement par internet.

A un moment, souffrant de claustrophobie, nous décidons d'aller divaguer dans Macapà, mais la pluie nous en dissuade.


28 février.

C'est la revanche.
A peine le petit déjeuner avalé, nous partons à pieds rejoindre les bords de l'Amazone. Tout nous paraît connu mais nous profitons de cette journée ensoleillée pour visiter et flâner.






















29 février (y en a pas) : anniversaire de Marion


1er mars.

C'est vers 10h00 que nous prenons la route vers Oiapoque. La pluie décide de nous accompagner.
Nous avons environ 600 km à parcourir et pour le début, ils se font sur asphalte ce qui est un moindre mal.

Passé Calçoene, nous retrouvons la piste et la latérite alors que nous sommes à 160 km du but.

Bien qu'il ne soit que 17h00, il est de plus en plus improbable d'atteindre la frontière avant la nuit d'autant que nous n'avons parcouru que 30 km durant la dernière heure.
Vers 18h30, une opportunité s'offre a nous. Nous quittons la piste pour pénétrer dans une trouée en forêt.
Nous ne sommes plus qu'à 96 km de la Guyane mais la raison commande.








2 mars
Après une nuit calme, probablement notre dernière nuit dans la verte, nous reprenons la route.
La piste est détrempée et par moment des bourbiers la rendent piégeuse.






Le land excelle dans les franchissements malgré des pneus à la corde.

Après avoir rencontré un camion et un bus enlisés et abandonnés, nous tombons sur une Renault Sandero piégée.
A notre arrivée, l'équipage nous fait signe et nous nous arrêtons pour leur venir en aide.







Sortis du bourbier, la piste reprends et nous restons derrière la Sandero au cas où mais la piste semble s'améliorer. 

Il y a 11 ans, nous avions mis 10 heures pour atteindre Calçoene alors que là, il ne nous en faudra sûrement guère plus de 5.

D'un coup, le bitume réapparaît pour notre plus grand soulagement.
Oiapoque est à 50 km ce qui veut dire qu'il ne reste plus que 110 km de piste sur les 600 km qui permettent de rallier Macapa.

Il est 10 h00 quand nous atteignons l'Oyapocq.




Après avoir trouvé un hôtel,












nous partons en repérage (banque, immigration, barge) et nous mettons en quête d'un lavage auto pour notre fidèle destrier.

Une crevaison supplémentaire vient pimenter l'affaire, l'occasion pour nous de mettre en place une chambre à air neuve pour le parcours guyanais à venir.

Socomo, notre hôte fort sympatique



Le fleuve frontière



La beauté des fleurs entre 2 averses et 2 défilés du carnaval




















Ceci fait, nous profitons des dernières heures brésiliennes pour parcourir les rues d'Oiapoque et regarder le débarquement des caisses de poissons frais péchés.







Poisson, que nous aurons l'occasion de déguster lors du repas de midi





Quelques rencontres particulières au détour d'une rue, 




ou curiosités, plus tard






nous voici arrivés au 4 mars, jour de notre retour en France.

A 14h00 comme prévu et malgré le carnaval, nous embarquons sur la barge de Luis, car le pont n'est toujours pas ouvert, pour rejoindre la Guyane, via Saint Georges de l'Oyapoc








Ciao Brazil



Bonjour Guyane



Nous arrivons à Cayenne en fin de journée et rejoignons notre chambre au mess de garnison, puis nous profitons de nos amis et des derniers jours sous les latitudes tropicales.

















Lundi 10 mars :

le Land embarque dans son conteneur pour une croisière d'une trentaine de jours. Si tout va bien nous devrions le retrouver aux alentours du 14 avril à Fos.

Pour rejoindre Cayenne nous faisons du stop et la chance nous sourit. Nous arrivons sans encombre et point trop fatigués chez notre amie Sybille.

Dernière pizza entre amis


12 mars :

C'est le départ.....l'aventure touche à sa fin.

Enregistrement

Dernier verre avec Sybille

Salle d'embarquement







Après une nuit de vol sans problème, nous débarquons sur une autre planète......