samedi 28 septembre 2013

Salar de Atacama y lagunas



27 septembre

Bien que sur le qui-vive, nous n'avons pas pu faire de photo de la  vallée de la Luna soleil levant, pour cause de nébulosité. Il faut dire qu'il n'y avait pas de vent et ceci explique probablement cela.





Vers 9h nous mettons cap au sud en direction du Salar d'Atacama et des premières lagunes.
Une heure plus tard, nous étions sur le bord des lagunes Piedra, Cejar et Tebenquiche.






Compte tenu de l'absence de soleil nous avons renoncé à piquer une tête dans la lagune Piedra dont la concentration en sel autorise une flottaison proche de la Mer Morte.





Ils n'étaient a priori pas morts, et un chaman s'occupait d'eux avec attention.
Quête d'une meilleure santé, de l'amour ou de la vie éternelle ? Nous ne savons pas et nous ne le saurons jamais. Mais ni notre approche ni notre perplexité n'ont troublé la cérémonie.







Les flamants rouges, eux, ne semblaient pas gênés par les conditions météo et faisaient une ventrée de larves et crevettes.





De retour sur l'axe bordant le Salar à l'est, nous avons atteint Toconao, bourgade dont la tour Campaniero date de 1750. Ce village colonial est construit essentiellement en pierre ponce d'origine volcanique.



Un peu plus loin, nous pénétrons au cœur du Salar, bien qu'il soit moins bien accueillant que celui d'Uyuni ; ici, pas question de rouler à l'azimut sous peine de plantage garanti.




C'est donc en suivant les axes aménagés que nous atteignons la lagune Chaxa.










Son véritable attrait réside dans la présence des trois familles de flamants :
Flaminco Parina Grande ou flamant andin,
Flaminco Chileno ou flamant chilien,
Flaminco Parina Chica ou flamant Jiamesi.

Vers 12h30 nous poursuivons au sud en direction de Socaire et des lagunes Miscanti et Miniques.
La pause déjeuner aura-t-elle été fatale ? Toujours est-il qu'en abordant l'ascension qui va nous faire passer de 2800 m à 4150 m, nous sommes accueillis par la neige et le grésil.







Les nuages orographiques interdisent toute vue et à notre arrivée les gardes forestiers sont en train de fermer le site. Ce qui nous contraint à rebrousser chemin.








Après avoir rejoint San Pedro d'Atacama, nous testons un cyber-café pour l'élaboration du blog.
Une heure trente de travail pour trois articles avec plus de 80 photo ! Le test est concluant et sera certainement réitéré pour éviter l'ulcère du wifi rameur ….


vendredi 27 septembre 2013

Calama à San Pedro de Atacama


26 septembre

Au réveil, le vent souffle particulièrement et la température s'en ressent. Petit déjeuner rapide, toilette de chat et nous voilà partis en direction de San Pedro de Atacama, son désert, son salar.

Durant 95 km, le spectacle est identique à celui de la veille, sauf que les lignes à haute tension ont disparu. A un moment donné, nous tombons sur un champ d'éoliennes en construction dont une cinquantaine est déjà érigée.
Il faudra arriver à la vallée de la Luna, 15 km avant le village qui compte 1938 habitants pour trouver des paysages géologiquement intéressants.





















puis ce sera le village de San Pedro, véritable oasis, son église





avant une pause désaltérante bien méritée



Dans la soirée, nous sommes retournés sur le site pour faire de nouvelles photos au coucher du soleil.

















Quelle ne fut pas notre surprise de voir que le Land avait autant de succès que le soleil couchant.

Ainsi, nous avons passé une bonne partie du temps d'attente à expliquer comment nous vivions  à bord avec mise en situation.