27 septembre
Bien que sur le qui-vive, nous n'avons pas pu
faire de photo de la vallée de la Luna
soleil levant, pour cause de nébulosité. Il faut dire qu'il n'y avait pas de
vent et ceci explique probablement cela.
Vers 9h nous mettons cap au sud en direction du Salar d'Atacama et des premières lagunes.
Une heure plus tard, nous étions sur le bord des lagunes Piedra, Cejar et Tebenquiche.
Ils n'étaient a priori pas morts, et un chaman
s'occupait d'eux avec attention.
Quête d'une meilleure santé, de l'amour ou de
la vie éternelle ? Nous ne savons pas et nous ne le saurons jamais. Mais ni
notre approche ni notre perplexité n'ont troublé la cérémonie.
Les flamants rouges, eux, ne semblaient pas
gênés par les conditions météo et faisaient une ventrée de larves et crevettes.
De retour sur l'axe bordant le Salar à l'est, nous avons atteint Toconao, bourgade dont la tour Campaniero date de 1750. Ce village colonial est construit essentiellement en pierre ponce d'origine volcanique.
Un peu plus loin, nous pénétrons au cœur du
Salar, bien qu'il soit moins bien accueillant que celui d'Uyuni ; ici, pas
question de rouler à l'azimut sous peine de plantage garanti.
Flaminco Parina Grande ou flamant andin,
Flaminco Chileno ou flamant chilien,
Flaminco Parina Chica ou flamant Jiamesi.
Vers 12h30 nous poursuivons au sud en
direction de Socaire et des lagunes Miscanti et Miniques.
La pause déjeuner aura-t-elle été fatale ?
Toujours est-il qu'en abordant l'ascension qui va nous faire passer de 2800 m à
4150 m, nous sommes accueillis par la neige et le grésil.
Les nuages orographiques interdisent toute vue et à notre arrivée les gardes forestiers sont en train de fermer le site. Ce qui nous contraint à rebrousser chemin.
Une heure trente de travail pour trois
articles avec plus de 80 photo ! Le test est concluant et sera certainement
réitéré pour éviter l'ulcère du wifi rameur ….