vendredi 13 septembre 2013

Tupiza

12 septembre, anniversaire de Sylvie

Journée détente ! Pour nous et pour le Land.

Nous décidons de visiter les environs de Tupiza en faisant appel à un tour operator.

A bord d'un Toyota HDJ 80, nous parcourons 5 circuits du Nord au Sud de Tupiza.
Ainsi nous avons pu voir, la Quebrada (gorge) Palala, El Sillar, la Puerte del Diablo, el canon del Inca (à l'origine del oro, mais ça attire moins le touriste !), celui de Duende, la Quebrada seca, et enfin la vallée de los Machos.




La Poronga





Quel plaisir en ce jour d'anniversaire de se faire véhiculer comme des nababs dans une nature aride et désertique. C'est d'autant plus agréable que nous n'avons pas à nous soucier des épineux, des cactus ou des cailloux tranchants et acérés.

Malgré son V8 essence, le Toy ne semble pas plus puissant que le Land à cause du poids et son encombrement l'handicape dans les passages étroits.

Seul véritable avantage, le feulement du moteur est bien moins présent que le vacarme du TDi ce qui fait que l'on peut écouter de la musique ou se parler.






Entrée canyon de Duende


sculpture ou érosion ?


A chaque arrêt, nous nous enfonçons à pieds dans les gorges étroites inaccessibles aux véhicules. L'érosion dote les flancs d'aiguilles ou de cheminées éphémères à l'échelle géologique.








A l'heure du repas, le chauffeur nous abandonne pour une marche prédigestive alors qu'il prend de l'avance pour aller dresser la table à l'ombre d'un "molle".
A notre arrivée, sous l'ombrage et au bord de la rivière, nous nous rasassions d'un sandwich au jambon, de 2 boulettes d'un mélange maïs, lama séché et épices enveloppés dans des feuilles de maïs (honnêtement très bon).
Fruits et boissons complètent cet en-cas et l'instant est très agréable.




L'après midi commence par la montée vers le Sillar pour déposer un jeune anglais adepte de descente en VTT.
  • El Sillar
 La descente faute d'être vertigineuse paraît assez dangereuse surtout pour un cycliste isolé, mais bon.
En attendant son arrivée, nous profitons de la rivière et de la faune.


Moments de douceur et tendresse dédiés à Marine.





Jeune lama pas encore sevré




Malgré une chute (soleil par dessus la roue avant) notre ami anglais nous rejoint.




L’excursion peut alors reprendre ...



Vallée de los Machos



Canyon de l'inca



13 septembre,

La journée est consacrée aux préparatifs pour affronter le Sud Lipez.
Etude du circuit et des points de ravitaillement possibles, notamment en carburant, étude avec Google earth, les GPS,...
Compléments en nourriture et eau, achat d'un bidon supplémentaire pour le diesel, ......et prise de tête avec le blog !!!!

Et demain en route pour la grande Aventure !!


Uyuni


9 septembre, noces de bolivianita !

Départ direction Potosi, en vue de rejoindre Uyuni. La route est déjà connue par nous et plus nous approchons de Potosi, plus nous sommes conscients qu'il va falloir abandonner les tenues d'été au profit des vêtements chauds ; 40 km avant Potosi nous effectuons une halte technique en ce sens.

Après Potosi nous ré-entrons dans un univers de découverte.








Durant tout ce temps, nous circulons à nouveau à des hauteurs voisines de 4000m. Ce qui nous vaut de rencontrer à nouveau lamas et vigognes.


Malgré une attention soutenue et une vitesse réduite, nous n'avons pas réussi à observer l'ombre d'une autruche.



1Vers 15h, nous découvrons la ville fantôme de Pulacayo et son musée.
Ville minière où il ne reste qu'une centaine de familles, Pulacayo était au XIXeme siècle une des grandes mines d'argent de la Bolivie. C'est ici qu'est rédigée la célèbre "thèse de Pulacayo" en 1946, document de base de la révolution de 1952. La mine est nationalisée en octobre de la même année et Pulacayo devient le centre de production de matériel pour les mines de la COMIBOL.
Aujourd'hui, quelques filons de zinc, argent et plomb sont exploités par une cinquantaine de mineurs.













Nous arrivons à Uyuni en fin d'après-midi
 





Ville à 3656 m d'altitude, en plein désert, Uyuni ressemble à un point de non retour.
Longues rues rectilignes, plates, qui fuient vers nulle part, caserne militaire qui semble ne contrôler que le désert et le froid intense, les locomotives rouillées du cimetière ferroviaire.... Bref une ville apocalyptique !

Les indiens, majoritaires, travailleurs du sel ou paysans, y mènent une vie rude.

Seule la manne touristique voit fleurir le long des rues des tour-operators familiaux et a priori, s'il est une chose qu'Uyuni attend avec impatience c'est le Dakar 2014





10 septembre

A trois km au sud de la ville se trouve en plein désert le cimetière des trains, véritable parc à ferraille.






C'est un point de passage obligé pour tous les touristes et les français ne font pas exception à la règle.



C'est un véritable terrain de jeu pour les enfants.




Espérons que l'arrivée prochaine du Dakar....


....incitera les autorités locales à organiser un nettoyage de la zone !






11 septembre

Nous quittons Uyuni en direction de Tupiza en faisant confiance à nos GPS.

Dernier contact avec la civilisation avant longtemps

 Les étendues désertiques ouvrent le bal
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A l'approche de premiers sommets, le minéral érodé occupe la place.









Faute d'eau, les lits de rivières deviennent routes








Heureusement quelques rares habitations sont là pour nous rassurer tout comme la seule ville minière rencontrée.










L'arrivée sur Tupiza et la fin du stress.