samedi 15 juin 2013

Bulletin santé et météo.

Hola,

La présence de brouillard persistant et dense autour du Land nous contraint à interrompre momentanément notre saga.




Par ailleurs, la neige sur les hauteurs interdit pour l'instant tout déplacement entre Cochabamba et Oruro de même que dans les environs de La Paz.





Nous vous tiendrons bien entendu informés de l'évolution de la situation. Nous espérons pouvoir rejoindre le Pérou et Cusco dans un avenir très proche pour y retrouver Carmen d'Eyguières.

Hasta luego !


jeudi 13 juin 2013

Cochabamba encore

Jeudi 13 juin :

Nous sommes toujours en attente de nouvelles du land et pour tromper notre inquiétude et passer le temps, notre exploration de Cochabamba se poursuit.


Vers les "heroinas de coronilla"

Le monument au sommet




La ville en dessous. Trouvez le "Corcovado" !



Le début de la descente



A mi-pente
Retour en ville sabre au clair

La banque, ici comme ailleurs, ça rapporte

Nostalgie !

mercredi 12 juin 2013

A quelque chose malheur est bon.

Mercredi 12 juin :

Le land étant en observation prolongée, notre séjour sur Cochabamba se prolonge un peu plus. De 2 nuits initialement prévues, nous arriverons probablement à 5 mais qu'importe si notre fidèle compagnon reprend du service et retrouve même un peu de jeunesse.

Radio des poumons. Ronds gris échappement, ronds noir admission.

En attendant, Cochabamba n'a bientôt plus de secrets pour nous d'autant que les balades se font même de nuit.









Cochabamba.


Dimanche 9 juin:

Nous quittons le poste frontière inca et reprenons la route en direction de Cochabamba.

Le Land semble avoir du mal avec l'altitude (3700m) mais le moteur tourne rond.
Si la fumée noire à l'échappement laisse penser que le moteur manque d'air et que la combustion est imparfaite, nous sommes plus inquiet par les volutes de fumée bleue blanche qui se dégagent parfois.
On dirait que les CRS nous ont attaché un fumigène sur l'échappement.

Après plusieurs essais, il semblerait que le problème vienne d'un excès d'huile et du turbo.
S'il ne s'agit que du surplus d'huile, le problème sera vite résolu. Par contre, si le turbo est affecté cela va sérieusement compliquer les choses.
Bien sur, nous sommes dimanche et tout est fermé même dans la 4 ème ville de Bolivie.

Quelques repérages faits, nous rejoignons l'hôtel Monserrat au cœur de la ville. En plus de la fumée, la hauteur du garage souterrain nous en interdit l'accès à moins de débarquer la cantine juchée sur la galerie, ce que nous faisons.


Lundi 10 :

Après une bonne nuit, nous rejoignons grâce aux repérages d'hier et au gps le Garage Scott, concessionnaire VW. Nous savons par le biais du site « le lien Amérique du sud » que le patron est canadien. De ce renseignement, Sylvie en a déduit qu'il pourrait parler français.

Arrivés à la concession, nous demandons si quelqu'un parle le français et il nous est répondu que le patron parle anglais.
Celui-ci nous reçoit très sympathiquement et, assisté de son chef d'atelier qui parle italien, nous allons voir le malade.
Compte tenu des symptômes et de la motorisation, le patron nous explique qu'il ne pourra pas grand chose pour nous mais se renseigne pour savoir où nous envoyer.
Après quelques coups de téléphone, il nous oriente vers « Morales et Cia, laboratorios de inyeccion diesel y turbos », non sans nous avoir offert café et thé. Exemplaire en tout point, ce M. Scott.

Gps aidant, encore une fois, nous voilà partis pour rejoindre « Morales ».
A notre arrivée, le vigile circonspect, part aux renseignements et M. Morales vient à notre rencontre.
Par chance, il parle lui aussi un peu anglais.
La situation étant résumée et expliquée, nos convenons de lui laisser le land. Après nous avoir appelé un taxi et mis en garde quant au tarif (10 B$ maxi pour la course), nous retrouvons l'hôtel et mettons au point un programme de visite de Cochabamba.


Place du condor

La cathédrale

Cathédrale



Intrigués par le « Christ Rédempteur » qui surplombe la ville, nous décidons d'y grimper. Faute de téléphérique, l'ascension se fera par les escaliers. 1399 marches, dans les 2 sens, ça calme mais ainsi l'entrainement continue.



L'escalier



Le christ et Sylvie




Cochabamba NW

Cochabamba Est


Mardi : Après une nuit réparatrice, nous retournons chez Morales pour 10h00. Le land n'est malheureusement pas encore opérationnel et le diagnostic pour le turbo réservé. De fait, retour au centre pour la poursuite de la visite de la ville.


Temple de l'hospice

Place des drapeaux




La préfecture


dimanche 9 juin 2013

Aux portes de l'empire Inca


Samedi 8 :

Il aura fallu le passage d'un col pour que la montagne verdoyante fasse place à une zone aride peuplée de cactus.



Avec l'altitude, les cactus ont disparu mais l'aridité est encore largement présente.




A partir de 2800 m, une humidité bienveillante apparaît mais les hommes ont néanmoins recours à l'irrigation pour pouvoir cultiver la terre.





La rencontre d'un marché local nous offre la possibilité de nous ravitailler en pain et en fruits. Nous en profitons pour faire quelques photos.








Après le repas (soupe pour 2 pour 10 bols), nous reprenons la route vers Incallajta surnommé le poste frontière de l'empire Inca.

La visite est rude à cause de l'altitude et de la pente mais il nous faut nous entrainer avant Machu Picchu, alors !










Une belle promenade, avec des hauts, des hauts, des hauts, des escaliers qui nous ont rappelé les « cinque terre » et Agnès et un bas, quand même, à 2900 m d'altitude.