dimanche 8 septembre 2013

Tarabuco


6 septembre

Nous prolongeons notre séjour sur Sucre pour tenter de régler le problème de rotule de la suspension arrière et faire pratiquer une énième soudure de la galerie.
Vers 9h00 nous nous présentons chez le garagiste repéré la veille. Son voisin, laveur de voitures, nous explique qu'il est parti en ville acheter des pièces de rechange. Plutôt que d'attendre, nous repartons sur Sucre centre pour faire des courses et retirer de l'argent.
Il est 11h15 à peu près lorsque nous arrivons au garage. La table est dressée et le repas en cours. Sans avoir réellement identifié qui est qui, Patrick expose la situation et sollicite par politesse, l'intervention après leur repas. Pendant les agapes, il enfile la tenue méca et commence à démonter le support de rotule.
Plusieurs personnes viennent s'enquérir de la nature des réparations sans que nous sachions réellement à qui nous avons à faire.
Désireux de changer les écrous auto-freinés, Patrick s'enquière de savoir où il pourrait en trouver. Les explications fusent mais nos airs ébahis les incitent à nous proposer de nous amener vers les points de vente idoines. Ainsi, alors que j'avale un bout de pain et un morceau de fromage, Patrick part avec le plus jeune pour acheter la boulonnerie. Il faudra attendre son retour pour résoudre l'énigme du Cluedo.
Patrick est parti avec le fils du garagiste, qui par ailleurs est conducteur d'engins de travaux publics, son père est celui qui réalise également les soudures et le troisième larron n'est autre que le conducteur du camion benne. Quoiqu'il en soit, à tour de rôle il nous ont aidés à remettre le Land en ordre de marche. Heureusement que nous avons réussi à leur offrir une tournée de bière car il nous a été impossible de laisser le moindre argent.

Le conducteur de benne




Père à la baguette et fils




Aux alentours de 17h nous prenons congé, traversons Sucre une nouvelle fois pour rejoindre la route de Tarabuco.


Après un énième péage et seulement quelques km, nous trouvons un bivouac sur l'ancienne voie ferrée.





7 septembre

Le rayon de soleil qui passe par l'alpine Windows nous donne le signal du lever. La journée s'annonce belle et chaude.

 



Le programme n'étant pas trop chargé, nous vaquons à diverses occupations comme l'échange de rivet pop sur le capot avant, réparation de l'alimentation de la lampe, ou encore coupe de cheveux.

Nous prenons la route et 45mn plus tard nous arrivons à Tarabuco.
D'en haut, le village apparaît bien structuré et bien organisé. Garés sur la place du village, nous sortons du Land au pied d'une statue pour le moins sanguinaire.




Elle illustre la façon dont les indigènes traitaient leurs ennemis, ici en l'occurrence, les espagnols.

Le repérage des lieux terminé, nous rejoignons l'église, puis l'Hôtel de ville

L'église


Patio de la mairie

Le bâtiment est désert si ce n'est une pièce, qui doit être la salle des mariages, qui est comble et joyeuse.

Au sortir nous photographions quelques costumes traditionnels qui laissent présager ce que sera le marché demain.


Le restaurant où nous déjeunons nous vaut un accueil fort sympathique, et outre le plaisir de la table, il nous est permis d'essayer les coiffures traditionnelles locales.







Patrick porte le "montera", en cuir noir. Ce chapeau rappelle étrangement les casques en fer portés par les conquistadors espagnols. D'ailleurs, celui-ci est couvert de motifs guerriers. D'après notre hôtesse, le "montera" a une durée de vie d'une centaine d'années.

A la fin du repas nous sommes invités à grimper sur la toiture terrasse (4 ème niveau), afin d'admirer la vue sur le village.


 



Salle polyvalente


1 commentaire:

  1. "Je m'suis payé un beau chapeau pour avoir l'air plus comme il faut"(Sacha Distel)
    Très couleur locale!

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