6 septembre
Nous prolongeons notre séjour sur
Sucre pour tenter de régler le problème de rotule de la suspension
arrière et faire pratiquer une énième soudure de la galerie.
Vers 9h00 nous nous présentons chez le
garagiste repéré la veille. Son voisin, laveur de voitures, nous
explique qu'il est parti en ville acheter des pièces de rechange.
Plutôt que d'attendre, nous repartons sur Sucre centre pour faire
des courses et retirer de l'argent.
Il est 11h15 à peu près lorsque nous
arrivons au garage. La table est dressée et le repas en
cours. Sans avoir réellement identifié qui est qui, Patrick expose
la situation et sollicite par politesse, l'intervention après leur
repas. Pendant les agapes, il enfile la tenue méca et commence à
démonter le support de rotule.
Plusieurs personnes viennent s'enquérir
de la nature des réparations sans que nous sachions réellement à
qui nous avons à faire.
Désireux de changer les écrous
auto-freinés, Patrick s'enquière de savoir où il pourrait en
trouver. Les explications fusent mais nos airs ébahis les incitent à
nous proposer de nous amener vers les points de vente idoines. Ainsi,
alors que j'avale un bout de pain et un morceau de fromage, Patrick
part avec le plus jeune pour acheter la boulonnerie. Il faudra
attendre son retour pour résoudre l'énigme du Cluedo.
Patrick est parti avec le fils du
garagiste, qui par ailleurs est conducteur d'engins de travaux
publics, son père est celui qui réalise également les soudures et
le troisième larron n'est autre que le conducteur du camion benne.
Quoiqu'il en soit, à tour de rôle il nous ont aidés à remettre le
Land en ordre de marche. Heureusement que nous avons réussi à leur
offrir une tournée de bière car il nous a été impossible de
laisser le moindre argent.
Le conducteur de benne |
Père à la baguette et fils |
Après un énième péage et seulement quelques km, nous trouvons un bivouac sur l'ancienne voie ferrée.
7 septembre
Le rayon de soleil qui passe par
l'alpine Windows nous donne le signal du lever. La journée s'annonce
belle et chaude.
Le programme n'étant pas trop chargé,
nous vaquons à diverses occupations comme l'échange de rivet pop
sur le capot avant, réparation de l'alimentation de la lampe, ou
encore coupe de cheveux.
Nous prenons la route et 45mn plus tard
nous arrivons à Tarabuco.
D'en haut, le village apparaît bien
structuré et bien organisé. Garés sur la place du village, nous
sortons du Land au pied d'une statue pour le moins sanguinaire.
Elle illustre la façon dont les
indigènes traitaient leurs ennemis, ici en l'occurrence, les
espagnols.
Le repérage des lieux terminé, nous rejoignons l'église, puis l'Hôtel de ville
L'église |
Patio de la mairie |
Le bâtiment est désert si ce n'est une pièce, qui doit être la salle des mariages, qui est comble et joyeuse.
Au sortir nous photographions quelques costumes traditionnels qui laissent présager ce que sera le marché demain.
Le restaurant où nous déjeunons nous vaut un accueil fort sympathique, et outre le plaisir de la table, il nous est permis d'essayer les coiffures traditionnelles locales.
"Je m'suis payé un beau chapeau pour avoir l'air plus comme il faut"(Sacha Distel)
RépondreSupprimerTrès couleur locale!