Pourquoi un souvenir si précis ?
L'un des véhicules de l'expédition précédente avait crevé et nous avions dû faire réparer une roue de Toyota Hilux, un dimanche, 1er mai, fête du travail, vers 19h30.
La réparation plus qu'artisanale (pas de presse hydraulique mais un levier, pas de lumière mais les phares d'un 4x4, etc...) se termina vers 22h00 alors que nous en étions à la nième cerveza et à la xième entrecôte.
A cette heure avancée, émergèrent de la pénombre, les 3 marmailles réparateurs poussant devant eux la roue comme un cerceau. Tout sourire, ils avaient dû nous réclamer 5 euros et nous leur en avions octroyé le triple, séduits d'être sorti d'un mauvais pas sans difficulté alors que nous imaginions le même souci en métropole. Nostalgie quand tu nous tiens !
et départ pour Cacao, village Hmong qui nourrit, en grande partie, la Guyane.
Pour la première fois, nous empruntons le pont sur l'Approuague, aujourd'hui check point gendarmerie.
Puis c'est le ruban asphalté de la RN2 que nous foulons également pour la première fois après avoir connu barges, pistes et chantiers.
Enfin, nous voilà à Saint Georges de l'Oyapock et le fleuve qu'il nous faudra franchir pour entrer au Brésil.
Saut Maripa sur l'Oyapock |
Changements principaux en Guyane ?
La vie y est de plus en plus chère, se loger est prohibitif.
Lotissements et écoles se multiplient comme des petits pains. Aussi inimaginable que cela puisse paraître, ici, les écoles jouxtent les écoles et font face aux écoles et les entrées et sorties sont, du fait des uniformes, colorées, attrayantes et bien sûr bruyantes.
"Si fluctua, le Brésil tu découvriras". Elucubration n'appartenant pas à Antoine.