2 janvier
L'année 2014 démarre avec des petites
contrariétés. Chaleur étouffante et absence d'air nous ont valu une
seconde nuit blanche.
Au matin, avec le lever du jour nous retrouvons le moral et projetons d'aller arpenter le centre de San Francisco et faire quelques emplettes.
Au matin, avec le lever du jour nous retrouvons le moral et projetons d'aller arpenter le centre de San Francisco et faire quelques emplettes.
Las, le temps du petit déjeuner est
propice à l'arrivée de gros nuages noirs et de forts coups de vent.
L'orage éclate et fait chuter la
température bien trop tard pour nous.
Partiellement inondé, partiellement
encore endormi le centre et ses quelques magasins ouverts déçoivent
nos espérances. Aussi reprenons-nous la route assez rapidement en
direction de Santa Fe.
C'est évidemment sous la pluie que
nous atteignons la ville, son centre, sa zone piétonne.
C'est vers 17h30 que nous récupérons
le Land pour poursuivre en direction de Parana et l'Uruguay.
Dès le fleuve franchi, nous circulons
dans la région « Entre Rios » qui va nous poser
quelques problèmes. En effet, au début tout est marais puis tout
est agriculture. Les sols fertiles et détrempés n'offrent aucune
portance, nous sommes littéralement prisonniers du ruban d'asphalte.
A plusieurs reprises, les tentatives
d'échappée vers boqueteaux ou chemins de traverse flirtent avec
plantages et enlisements.
Après le repas et alors qu'il n'est
qu'environ 20h30, la nuit vient ajouter à la difficulté. Ceci est
dû au fait que nous nous rapprochons de l'équateur (33° sud) et
non pas au fait que, depuis le 21 décembre, les jours rétrécissent.
Plus nous avancerons vers le Nord, plus tôt il fera nuit.
Après 2h de route et 3 ou 4 autres
tentatives désespérées, nous tombons sur un camping qui sera notre
refuge pour ce qui reste de nuit.
Il est environ 23h quand nous prenons
enfin la position horizontale.
3 janvier,
L'herbe est détrempée mais le soleil
brille lorsque nous nous levons. Stationnés entre camping, plage de
bord de fleuve, clubs privés, nul ne s'intéresse à nous.
Ainsi, au moment de partir n'avons-nous
toujours pas vu le collecteur de fonds habituel.
Nous prenons la route de Colon sans
aucun remord, d'autant que la veille un employé de péage nous a
soutiré abusivement, à mon sens, 20 pésos de plus pour cause de
hauteur (galerie de toit et roue se secours).
A 30 km du poste frontière, un agent
de sécurité routière nous arrête pour contrôle.
Après avoir vérifié permis de conduire, carte grise, assurance, il commence à m'expliquer que le coffre arrière dépasse de façon excessive ce qui empêche de voir stops et feux de position latéralement.
Après avoir vérifié permis de conduire, carte grise, assurance, il commence à m'expliquer que le coffre arrière dépasse de façon excessive ce qui empêche de voir stops et feux de position latéralement.
Comme il insiste sur le fait que le
coffre n'est pas d'origine, je lui explique que le coffre occupe
exactement l'emplacement de la roue de secours d'origine et que la
vue perpendiculaire ne permet en aucun cas de voir les feux arrières des 2
côtés.
Malgré cela, il envisage de nous verbaliser, ce que je refuse expliquant au "brave homme" que cela fait plus de 8 mois que nous circulons, ici ,en Amérique du Sud et que les contrôleurs précédents et agents frontaliers n'ont jamais fait état d'un quelconque problème.
Malgré cela, il envisage de nous verbaliser, ce que je refuse expliquant au "brave homme" que cela fait plus de 8 mois que nous circulons, ici ,en Amérique du Sud et que les contrôleurs précédents et agents frontaliers n'ont jamais fait état d'un quelconque problème.
Ainsi, nous échappons à la « multa »
une fois de plus et ses mises en garde pour non fonctionnement
d'assurance en cas d'accident me laissent de marbre.
Il est 11h30 quand nous atteignons
Colon, ville frontière, sur le fleuve Uruguay.
Après le repas nous prenons la direction de la frontière
Le fleuve franchi et les formalités douanières effectuées, nous sommes officiellement en Uruguay.
C'est dans les installations du club des pêcheurs de Paysandu que nous nous installons en bord de rio pour passer la nuit
Bien que de 2000, il est motorisé par le 300 Tdi comme notre carrosse car si LR a abandonné ce moteur exemplaire en Europe à partir de fin 98, ils n'ont eu d'autre solution que de continuer à en produire pour l'Afrique et l'Amérique du sud, les nouvelles motorisations bardées d'électronique semblant trop sensibles face aux carburants de piètre qualité.