22 octobre
La défaillance électrique d'hier (panne de
batterie) étant résolue, nous partons vers Tigre pour rejoindre Buenos Aires.
A peine sortis du camping, nous sommes hélés
par 3 personnes dont la voiture connaît le même problème électrique que nous la
veille.
Une traction sur quelques mètres avec la
sangle suffit au moteur pour démarrer et à la famille pour retrouver son
autonomie.
Arrivés, quelques minutes plus tard à la gare
de Tigre, une panne affectant la billetterie nous amène à prendre le train sans
billet.
Dès la sortie de la gare de Retiro, nous nous
dirigeons vers Puerto Madero. Cet ancien quartier portuaire, mal fréquenté et
véritablement dangereux, a connu une cure de jouvence.
Complètement réhabilitées, les darses sont
aujourd'hui entourées d'immeubles de grand standing et les anciens docks
proposent restauration de haut niveau à prix élevé et appartements de style
loft idéalement placés.
Le nouveau quartier souffre la comparaison avec Marseille, sauf en ce qui concerne l'ancien silo à grains encore en friche.
Le port n'en demeure pas moins très actif.
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| Liaison rapide avec l'Uruguay |
Malgré une manifestation devant la Casada Rosada et d'importantes forces policières, nous traversons la place de Mai,
en direction du quartier San Telmo, plus vieux
quartier de Buenos Aires (1536) avec pour objectif d'y découvrir bars à tango
et la plus vieille librairie de la ville.
En ce qui concerne le tango nous nous
contenterons des devantures, les spectacles ayant lieu tard en soirée.
La Basilica de Nuestra Senora de Bethlem
jouxte l'ancien pénitencier des femmes de San Telmo, transformé en musée.
Quelques belles façades de ce quartier colonial subsistent
mais beaucoup mériteraient réhabilitation et restauration.
La libreria de Avila, fondée en 1785 jouit d'une réputation d'excellence mais ne présente pas une architecture remarquable
Notre pérégrination se poursuit et nous mène
vers la place du Congrès. Son penseur de Rodin
et son Capitole à l'américaine
Sur le chemin du retour nous trouvons un immeuble qui doit être celui d'une radio
à moins qu'il ne s'agisse d'un clin d'oeil à
l'appel du 18 juin 40....ou un hommage à Eva Peron !
C'est vers 19h que nous rejoignons le camping
et préparons la route pour le lendemain.
