samedi 22 juin 2013

Grand froid et coup de pompe.

Samedi 22.

Le réveil s'effectue avec les premières lueurs du jour et nous comprenons un peu mieux la sensation de froid qui nous a perturbés toute la nuit.
La condensation, habituelle dans le land par temps froid, s'est transformée en givre.

Givre sur Alpine Windows


Environnement favorable pour ressentir le froid


Au sortir du land, la gelée blanche sur la carrosserie et les touques confirme qu'il a fait frais. L'eau gelée sur 3 à 4 cm dans les bidons confirme qu'il a fait froid. La température a dû avoisiner les -4 ou les -5°c.









En ce qui me concerne, seul le visage m'a indiqué qu'il faisait froid. Sylvie, elle, s'est gelée et même rhabillée en vain. En plus, elle a souffert de l'altitude et de la raréfaction de l'oxygène. Pas top.



L'expérience montre donc que l'isolation du land n'est pas suffisante. C'est froid l'alu et le verre ! Quant aux duvets, je dirais qu'ils sont conformes aux spécifications et à nos espérances. Il suffira pour Sylvie de rajouter la housse en polaire pour pouvoir passer une bonne nuit.




Rapidement, les premiers rayons de soleil réchauffe l'atmosphère, le thé et le café aussi.



Vers 9h00, nous reprenons la route vers La Paz.

Le land semble allez mieux et s'est montré vaillant. Quelques curiosités et travaux ont agrémenté le parcours.

Regroupement de fours

Neutralisation dune voie pour travaux, attention à la resquille.





























A notre arrivée à  La Paz, la vue d'en haut nous couple le souffle.

La Paz















Neiges éternelles du Nevado Illimani 6462m































Pour le Land, le manque d'air l'empêche de monter dans les tours et sa convalescence m'interdisant de trop le solliciter, c'est sur la boîte de transfert que nous avons affronté les montagnes russes proposées par ce site merveilleux.

Hôtel trouvé, land remisé sur un parking gardé non loin, pour trois jours, nous sommes allés, après un déjeuner tardif, arpenter la ville.














Ici, il vaut mieux être lama ou dahu. La moindre ascension est un coupe pattes et le cerveau, par de petits picotements, vous signale qu'il manque quelque chose.
Ayant peu dormi la nuit précédente, la journée a été rude pour Sylvie et nous espérons que les 3 nuits à l'hôtel, dans la ville, à 3700 m d'altitude lui permettront de s'acclimater.


Le saviez-vous ?

Ici, comme à Cochabamba, le stationnement est interdit dans bon nombre de rues sans que cela pose problème. Ce n'est pas parce que sous chaque construction se trouve un parking souterrain mais tout simplement parce que les gens ont peu ou pas de voiture.
Plus de 60% des véhicules circulants sont des transports en commun taxis, mini bus, bus, et autocars type pullman.
Les prix de transport et la fréquence (quasiment aucune attente) font que la population bolivienne, souvent peu fortunée, n'a pas besoin de voiture. De fait, le nombre de véhicules en circulation est réduit ce qui évite les bouchons et les problèmes de stationnements.
Un hasard du développement ou une grande sagesse ?

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