dimanche 23 juin 2013

La Paz


22 juin au soir.

Vers 18h30, alors que vous dormiez ou presque (+ 6h00), le soleil laissait progressivement la place à l'obscurité



Vers 21h00, alors que vous dormiez à poings fermés,  les lumières de la ville constellaient la cuvette.



Vers 9h00, alors que vous profitiez du dimanche après midi, le soleil éclairait à nouveau la ville



Je dis cela car entre la photo 2 et la photo 3, probablement juste avant d'aller à la messe, l'un d'entre vous nous a fait le plaisir de nous faire profiter de la douce sonate "skype" (10h30 en France = 4h30 en Bolivie). Pensez-y ! Rassure-toi D, nous ne t'en voulons pas.

A propos de messe, nous nous sommes rendus à l'église San Francisco pour palper une fois de plus la ferveur du peuple bolivien.


Sculptures de 1549



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Qui dit messe, dit souvent habits du dimanche, et la Bolivie ne déroge pas à la règle.










Puisque nous en sommes à jouer les naturalistes, la question qui nous obsède, est comment tiennent les chapeaux melons ? Si vous avez une idée, faites-nous là parvenir.

Après cette observation matinale et alors que le soleil nous permettait de profiter d'un beau 13°c, nous nous mîmes en quête de feuilles de coca et de vêtements en alpaga.

Renseignés par une consommatrice ruminante d'un âge certain, nous achetons, sans difficulté, notre sac de feuilles de coca pour 5 bolivianos dans une sorte d'herboristerie dans une rue tellement pentue que l'on comprend mieux pourquoi les boliviens chiquent cette plante.

Elle a, parait-il, des vertus stimulantes d'oxygénation du sang, contient des vitamines et 14 alcaloïdes aux vertus cicatrisantes, diurétiques et anesthésiques. Elle contiendrait plus de vitamine A que n'importe quel fruit et 2 fois plus de calcium que le lait.
Coupe faim, elle permet de lutter contre le "soroche" (mal de montagnes), de réduire les sensations de morsure du froid et la fatigue (sorte d'EPO).

C'est un peu plus tard que nous trouvons la boutique idoine, spécialisée dans les effets en alpaga. Assez rapidement, nous voilà parés d'un pull, d'une veste et d'une écharpe made in Bolivia pour environ 165 euros.

L'heure du repas étant sonnée, nous trouvons un restaurant assez sympathique pour déjeuner avant de poursuivre notre visite vers le fond de la cuvette.



Rien de tel pour digérer qu'une petite promenade. Sylvie ayant bu du mate de coca au restaurant, j'entreprends de mastiquer les feuilles de coca acquises.

Une légère amertume se dégage des feuilles mais rien de désagréable. Les effets escomptés seront-ils au rendez-vous ? A suivre.

Nous avons particulièrement apprécié :


La cuvette

Communauté religieuse du sacré coeur

Monument aux morts

Marianne bolivienne.

Bolivar

Jardin encore et toujours.

Musée d'art moderne

Une des sculptures .

En ce qui me concerne, la remontée vers l'hôtel n'a pas présenté de difficulté peut être grâce à l'EPO mode coca. Par contre, un envie pressante m'incitait à hâter le pas (Coca ou cerveza ?).

Sylvie, bien que manquant un peu de rythme, a réalisé l'ascension en ne marquant qu'une petite pause ce qui est rassurant pour l'avenir (Acclimatation,  mate de coca ou  leur conjugaison ?) A suivre.

Bonne nuit.

NDLR : Pour en savoir plus sur les tenues des femmes boliviennes entre autres, mon ami "google" vous propose le lien suivant :

http://www.ventdefolie.net/ameriquesud/Bolivie-Perou/2Bolivie/21cholitas.html



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