samedi 25 mai 2013

Chaco bas ! et central.


Vendredi 24 mai.

Après une nuit hôtel restaurant chez « el jardin aleman » à Capiatà (nous ne sommes pas rancuniers, la preuve), c'est le départ pour le Chaco qui s’étend entre le fleuve Paraguay et la Bolivie.

Historiquement, la guerre du Chaco 1932-1935 qui opposa le Paraguay à la Bolivie, a eu le même corolaire que nos guerres du début du 20 ème siècle en ce sens qu'elle a doté chaque village d'un monument aux morts et aux héros (¼ des combattants engagés tués).




Géographiquement, il s'agit d'une zone peu peuplée dédiée toute entière à l'élevage extensif. De fait, elle est parcourue par les troupeaux et les gauchos comme à la plus belle époque du Far West.





Dans sa partie basse, le Chaco est constitué de plaines semi-inondées largement occupées par une forêt primaire de palmiers. C'est le lieu privilégié pour le pâturage du bétail.



Le ruban d'asphalte qui traverse la région est rectiligne et interminable et est dénommée la Transchaco, étonnant n'est-il pas. Autant regarder le paysage quand il n'y a pas de nid d'autruche à éviter.























Cela permet de découvrir quelques particularités dans l'univers de la monotonie.








Blumental, Tiegue, Randau, Fernheim, Neuland, Schonhorse, … Non, ce n'est pas parce que nous avons pris un coup de soleil (enfin), mais tous ces noms sont les toponymes du Chaco central.
Willkommen dans un bout de Paraguay colonisé et développé par des Mennonites, secte protestante anabaptiste parlant le « Platt Deutsch » (dialecte bas allemand).



Si les palmiers ont disparus au profit des épineux en tous genres, cela n'a pas empéché le bétail de prospérer d'autant qu'il est parfois renforcé par des caprins, grands consommateurs d'épines. 
Et pourtant, il y a de la dissuasion dans l'air.






Les 2 musées aux dimensions d'une maisonnette ayant la mauvaise idée de n'être ouverts que le lundi, les visites sont reportées aux calandes grecques.




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