Bien que de moindre importance et non inscrites au patrimoine mondial de l'humanité, nous avons poursuivi le tour des missions, quand nous les avons trouvées, of course.
Malgré les destructions plus ou moins
importantes, le schéma de base est toujours le même. Une église
primitive, un collège, les cases des indiens et des pères qui
enserrent une grande esplanade et enfin, une église définitive.
Les missions devenues villes ou
villages sont souvent le centre de la nouvelle cité. L'esplanade
d'antan est devenue place centrale et les cases des indiens bien que
transformées permettent de deviner les alignements initiaux.
Santa Rosa, fondée en 1698.
Santa Rosa, fondée en 1698.
Nous poursuivons notre voyage en
direction de Asuncion. Les villages se succèdent et les expositions
d'artisanat local se multiplient.
La pause méridienne sera consacrée au
poisson et nous nous régalons en dévorant des filets de surubii
(poisson ressemblant à un silure à tête noire et corps zébré de
blanc poids minimal autorisé pour la pêche 8,5 kg).
Un peu plus tard, les premiers reliefs
se profilent à l'horizon. Espèrons qu'avec eux ce sera la fin des
Fazenda et Hacienda qui occupent toute la plaine et dont les clôtures
ne facilitent pas la quête de bons bivouacs.
C'est après le second contrôle
policier que nous échouons, grâce aux indications d'un des agents,
sur la plage municipale de Ypacaray.
Alors que nous entreprenons la
rédaction du blog face au lac et que la nuit s'annonce, c'est la
volée.
Malgré des efforts désespérés et de
nombreuses pertes chez l'ennemi, nous n'avons d'autre issue que de
nous replier et de nous confiner dans le land pour éviter de
nombreuses piqûres.
Notre fuite nous conduit à Ypacarai village où nous trouvons notre pitance du soir (brochettes de bœuf et chorizo).
Vers 21h00, si l'heure est la bonne car
nous ne savons plus où nous en sommes, c'est le retour et une
installation aussi discrète que rapide pour éviter d'éveiller
l'ennemi.
Bonne nuit.
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