jeudi 23 mai 2013

En route vers la capitale.



Mercredi 22 mai : Réveil pluvieux. Ce n'est qu'un jour de plus dans la grisaille, une constante depuis que nous sommes au Paraguay.

Objectif : rejoindre Asuncion, la capitale en passant par Itaugua, Capiata et San Lorenzo.

C'est donc sous la pluie que nous parvenons à Itaugua.


Outre l'église et quelques fontaines ou maisons, nous découvrons un musée qui renferme une pléiade d'objets religieux (art sacré) de toutes les époques, une collection hétéroclite d'objets de la vie courante datant de l'époque coloniale mais surtout, une collection de "nanduti", dentelles artisanales en toile d'araignée, d'une finesse remarquable.


Cette visite impromptue mais au combien riche nous amènera à modifier nos plans.

Parvenus à Capiatà, nous trouvons derrière l'hôtel de ville, un boui boui pour nous restaurer. Nous sommes seuls dans ce qui devait être un garage mais bon ! On va pas en faire tout un plat. 
A propos de plat, nous ne savons pas trop ce que nous avons mangé mais c'est sûr, la vaisselle devait être lavée au canard WC.
Du coup, Sylvie s'est résolue à boire son eau minérale à la bouteille.
Sortis de ce bouge et peu rassurés sur le devenir de nos tripes et boyaux, nous trouvons non sans mal, l'église supposée abriter une statue réalisée par les Guaranis selon les directives des pères jésuites (encore eux). Porte close et choux blancs.


Eglise fermée, closed, chiusa, cerrada, ....





Un malheur n'arrivant jamais seul, nous voilà confrontés à notre première tentative d'extorsion de fonds par la police municipale où quelque chose qui y ressemble.

Accusés d'avoir grillé un feu orange, un agent nous réclame 900 000 G$ (170 euros environ) sans reçu ni contravention . Il convient seulement d'acquitter  la « multa » (amende amère dans le cas présent).

Heureusement, alertés par Carmen sur ce genre de pratique, nous jouons les français idiots qui ne comprennent rien et déballons notre fortune qui s'élève à un peu plus de trente mille G$, nos seules liquidités (mon oeil).
A ses injonctions, nous déclarons ne posséder ni euros, ni dollars, ni réals dont il se serait volontiers contenté. 
Quelques guaranis et une carte de paiement lui semblent ingérable. "Poco dinero,  mucho poco, ..." gémit-il sans cesse. Après 10 à 15 minutes de jérémiade, et sûr de ne pas s'en sortir, il nous laisse repartir en expliquant que c'est son jour de bonté.

Compte tenu de l'heure avancé, nous rebroussons chemin vers Ypacarai et notre playa. Sur le retour, nous prenons RDV dans une "lavanderia" et en profitons pour visiter l'église de notre ville d'accueil.







Jeudi 23 : temps maussade. Seconde tentative pour atteindre Asuncion distante d'une cinquantaine de km.

Codes allumés, yeux rivés sur les feux tricolores, nous déposons notre linge à la "lavanderia" avant de rejoindre San Lorenzo et sa cathédrale.




Dédale de San Lorenzo et marché rendent la traversée difficile et hasardeuse mais nous parvenons néanmoins à Asuncion, capitale du Paraguay.

Maison coloniale

Panthéon Nacional de los heroes copie des invalides

Copie intérieure également

Copie mais ouf, il n'y a pas Napoléon.

Détail intérieur

Théâtre

Place de la constitution

Banque nationale

Cathédrale

Gare San Francisco



Villa 

Palais du Gouverneur. Copie style Louvre

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