10 fois moins peuplé que la France
(6,2 millions d'habitants), le Paraguay s'étend sur 406 800 km2,
(4/5 de l'hexagone).
Réputé sûr, ce qui résulte surement
du fait, qu'en traversant le pays, on a l'impression qu'un cinquième
de la population travaille dans les armées, les polices, ou les
sociétés de gardiennage.
La présence d'uniformes à tous les
coins de rues et les contrôles récurrents font que l'atmosphère
est pesante. Ce qui devrait rassurer, inquiète, car il est difficile
de prévoir l'abus de pouvoir et la non maîtrise de la langue
n'arrange rien dans ce pays bilingue (Castillan et Guarani).
D'après la police, les « Favelas »
s'implantent (Campements en planche et bâche) et les vols et
attaques ne sont plus jugulés notamment à San Lorenzo et dans
certains quartiers de la capitale.
La monnaie mériterait une division par
1000 comme la Turquie l'a fait récemment. Ainsi, le litre de GO
passerait à 5,84 G$ au lieu de 5 840 G$ mais ça n'est qu'une
question d'habitude.
La population est sympathique et
patiente. Les Paraguayens sont capables de faire de longues queues
avec stoïcisme. Ce calme est très appréciable sur les routes où
les gestes d'énervement et les coups de klaxon sont extrêmement
rares.
Hors des grandes villes, et encore, la
latérite à l'Est et les sols sablonneux à l'Ouest sont très
présents. L’asphalte est limité aux grands axes. De fait, chacun
érige murs ou clôtures autour de sa propriété pour tenter de
créer un îlot agréable autour de la maison et échapper ainsi à
la boue, aux eaux stagnantes, aux déchets ou à une végétation
parfois luxuriante et hostile.
Les havres de paix ainsi créés
bordent les voies, souvent chaotiques, de part et d'autres et vous
emprisonnent. Peu ou pas de chemins ou d’échappatoires pour aller
s'ébattre dans la campagne.
L'élevage qui impose aussi ses
clôtures fait qu'il est ardu de quitter les voies de circulation.
La signalisation routière ou
informative est pour le moins défaillante. Une vrai adaptation est
nécessaire pour trouver un coin où manger, un magasin particulier,
un cyber café voire une banque.
L'affichage des prix, des menus ou
autres est un luxe qui n'existe pas ici.
Seul « Jésus » et les
différentes églises sont omniprésents. Les slogans à la gloire de
la foi sont partout jusque sur les pare-brises et les vitres arrière
des camions et des bus.
Quelques prix, à titre indicatif :
GO 1,01euros le litre, 64 euros nuit+demi pension en chambre double
avec SdB, toilettes, télé et internet, repas pour 2 avec boissons
entre 6 et 18 euros.
Voilà pour ces quelques impressions.
Direction la Bolivie. A ce jour, nous avons parcouru 7 500 km depuis
Cayenne. Bientôt les vidanges et l'entretien mais, d'après les
autres voyageurs rencontrés, les prix en Bolivie sont imbattables
dans ce domaine.
Félicitations pour ces belles photos.
RépondreSupprimerIl parait que les voyages forment la jeunesse !Vous allez drôlement rajeunir en 1 an !
Grosses bises à vous deux