dimanche 26 mai 2013

Paraguay








10 fois moins peuplé que la France (6,2 millions d'habitants), le Paraguay s'étend sur 406 800 km2, (4/5 de l'hexagone).

Réputé sûr, ce qui résulte surement du fait, qu'en traversant le pays, on a l'impression qu'un cinquième de la population travaille dans les armées, les polices, ou les sociétés de gardiennage.
La présence d'uniformes à tous les coins de rues et les contrôles récurrents font que l'atmosphère est pesante. Ce qui devrait rassurer, inquiète, car il est difficile de prévoir l'abus de pouvoir et la non maîtrise de la langue n'arrange rien dans ce pays bilingue (Castillan et Guarani).
D'après la police, les « Favelas » s'implantent (Campements en planche et bâche) et les vols et attaques ne sont plus jugulés notamment à San Lorenzo et dans certains quartiers de la capitale.

La monnaie mériterait une division par 1000 comme la Turquie l'a fait récemment. Ainsi, le litre de GO passerait à 5,84 G$ au lieu de 5 840 G$ mais ça n'est qu'une question d'habitude.

La population est sympathique et patiente. Les Paraguayens sont capables de faire de longues queues avec stoïcisme. Ce calme est très appréciable sur les routes où les gestes d'énervement et les coups de klaxon sont extrêmement rares.

Hors des grandes villes, et encore, la latérite à l'Est et les sols sablonneux à l'Ouest sont très présents. L’asphalte est limité aux grands axes. De fait, chacun érige murs ou clôtures autour de sa propriété pour tenter de créer un îlot agréable autour de la maison et échapper ainsi à la boue, aux eaux stagnantes, aux déchets ou à une végétation parfois luxuriante et hostile.
Les havres de paix ainsi créés bordent les voies, souvent chaotiques, de part et d'autres et vous emprisonnent. Peu ou pas de chemins ou d’échappatoires pour aller s'ébattre dans la campagne.
L'élevage qui impose aussi ses clôtures fait qu'il est ardu de quitter les voies de circulation.

La signalisation routière ou informative est pour le moins défaillante. Une vrai adaptation est nécessaire pour trouver un coin où manger, un magasin particulier, un cyber café voire une banque.
L'affichage des prix, des menus ou autres est un luxe qui n'existe pas ici.

Seul « Jésus » et les différentes églises sont omniprésents. Les slogans à la gloire de la foi sont partout jusque sur les pare-brises et les vitres arrière des camions et des bus.


Quelques prix, à titre indicatif : GO 1,01euros le litre, 64 euros nuit+demi pension en chambre double avec SdB, toilettes, télé et internet, repas pour 2 avec boissons entre 6 et 18 euros.


Voilà pour ces quelques impressions. Direction la Bolivie. A ce jour, nous avons parcouru 7 500 km depuis Cayenne. Bientôt les vidanges et l'entretien mais, d'après les autres voyageurs rencontrés, les prix en Bolivie sont imbattables dans ce domaine.



1 commentaire:

  1. Félicitations pour ces belles photos.
    Il parait que les voyages forment la jeunesse !Vous allez drôlement rajeunir en 1 an !
    Grosses bises à vous deux

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