10 décembre,
Au réveil, c'est sous un soleil radieux et les
chants d'oiseaux que nous découvrons les détails de notre environnement.
Le pont à haubans désaffecté auprès duquel nous
sommes stationné n'offre plus que sa structure métallique et une dizaine de
madriers du platelage. Son entrée est obstruée par un mur de végétation, ce qui
évite tout usage accidentel.
Quelques 300 m après notre démarrage, nous voilà à
nouveau sur ce qui est qualifié d'autoroute. En fait, il s'agit de mauvaises
routes à 2 voies sur lesquelles circulent piétons, cyclistes, engins agricoles,
etc... Rien à voir avec nos autoroutes ou nos 4 voies.
Par endroit des voies revêtues au non,
qualifiées de «rue » de service,
permettent de s'écarter du trafic. Étonnamment, bon nombre de propriétés
privées ont un débouché direct sur l'autoroute à la mode chilienne.
Payantes, elles sont aussi chères, sinon plus,
que nos autoroutes alors qu'elles n'offrent pas de réel confort ni sécurité.
En fin de matinée, nous atteignons la localité
de Valdivia.
Notre visite à l'office de tourisme est riche
en renseignements. Cela pourrait ressembler à : « circulez il n'y a rien à
voir » !
Ceci nous surprend un peu, compte tenu des
origines de la ville.
En effet, celle-ci fut fondée par les Espagnols, qui dès 1600 se protégèrent des attaques mapuches par de puissantes
fortifications.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mapuches
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mapuches
Au 19ème siècle, les immigrants allemands
investirent la ville et nous pouvons encore voir quelques vestiges de
l'architecture germanique, ainsi que des brasseries « Kuntsmann »
Pour être objectifs, nous sommes quand même
invités à aller faire un tour au jardin public et à visiter le musée
historique, ce que nous ne ferons pas ( opposition à "touristes vaches à lait").
Après le déjeuner et 3 heures de blog, nous
faisons un tour rapide du centre ville
Ancien théâtre Cervantes |
Hôtel Casino |
Une campagne de restauration du monument nous
en interdira la visite, aussi profiterons-nous seulement des rives et paysages
environnants.
Reprenant la route du Nord, nous nous mettons en quête d'un bivouac.
C'est en pleine forêt, sur les bord de l'ancienne route que nous trouvons notre bonheur.
à quelques pas de notre bivouac |
Lotus ? |
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