21 novembre
C'est sous la pluie que s'effectue le trajet
Punta Arenas-Puerto Natales.
Puerto Natales se situe dans la région de Magallanes et de l'Antarctique chilien et plus précisément dans la province de Ultima Esperanza, nom qui en dit long ...
C'est aussi un port situé sur le canal
Señoret et le fjord Última Esperanza, relié à
l'océan Pacifique par le golfe Almirante Montt.
Peuplée originellement par les Amérindiens Alakalufs et Tehuelches,
cette région fut découverte en 1557 par le navigateur Juan Fernandez Ladrillero.
Des immigrants allemands
et anglais aux XVIIIe
et XIXe siècles
ont développé des estancias.
Puerto Natales fut officiellement fondée en 1911.
La ville est célèbre pour son site du mydolon.
Dans une caverne non loin de la ville, on y a découvert les restes
de la présence du mylodon (milodón en espagnol), très ancien
mammifère herbivore de 3 mètres de haut, apparenté aux paresseux actuels.
Vers 12h30 nous nous présentons à l'accueil du
camping Josmar 2. Le Land installé, nous rejoignons la salle à manger pour
déguster deux énormes filets de saumon. Il faut dire qu'ici aussi, les prises
sont de taille.
Repus, nous partons à la découverte de la ville, à la recherche de distributeurs et à la pêche aux renseignements sur le parc national Torres del Paine et les environs.
La fin d'après midi est consacrée à la
rédaction du blog, à la réponse aux mails et à une discussion avec de jeunes
français venus faire le circuit W du parc (4 jours de marche, 80-90 km dont une partie sur
glacier).
22 et 23 novembre
C'est après une
douche bouillante que nous prenons la direction du parc national.
Après 60km de
route bétonnée nous retrouvons l'habituel ripio.
Le parc national est une réserve de la
biosphère et s'étend sur 227 000 hectares. Son principal attrait est la
cordillère Paine, système montagneux indépendant de la cordillère des Andes,
formé de roches sédimentaires dans sa partie haute posées sur une base granitique.
Les trois colonnes majeures appelées
« torres », ont donné le nom au parc.
C'est un lieu de
prédilection pour le trekking et l'organisation du parc est assez exclusive.
Si la nature offre
de magnifiques paysages et une faune abondante, ...
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Lac Sarmiento |
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Pas encore sevré |
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mais déjà véloce |
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Laguna Amarga, PH de 9.1, cycle de l'eau limité géographiquement |
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Le Guanaco veille |
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Massif Azul et lac Nordernskjöld |
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Salto Grande Lago Pehoé |
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Lago Pehoé |
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Salto Chico Rio Paine |
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Rio Paine |
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Glacier Grey |
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Glacier Grey |
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Massif Paine vu du Sud |
... il est à déplorer que l'organisation soit
seulement une pompe à fric.
Le prix de l'entrée pour les étrangers est 4,5
fois supérieur à celui pour les chiliens, alors que les étrangers représentent
85% des visiteurs. De plus, à l'intérieur tout est payant et à prix élevé
(camping, bateau, etc....).
Le cadre enchanteresque ne suffit pas à faire
avaler la pilule, d'autant que l'on bénéficie vraiment d'un service minimum
(seulement sanitaires et douches sur les aires de camping, panneaux
d'indication insuffisants ou inexploitables faute de durée et de kilométrages
des circuits, insuffisance des stationnements ou de zones d'arrêts pour
réaliser des photographies en toute sécurité).
Après 36 heures passées dans le parc, nous
reprenons la direction de Puerto Natales.
Faute d'indications et
d'informations, la sortie sud fermée, nous a contraints à faire un
aller-retour de presque 200
km sur du ripio, ajoutés au 35 km faits en détours inutiles la veille pour trouver sur un lieu de bivouac "free".
Espérons pour les Chiliens qu'ils ne soient pas en train de tuer la poule aux oeufs d'or même s'il parait difficile de renoncer après un si long voyage.
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