jeudi 21 novembre 2013

Punta Arenas

20 novembre, suite

C'est donc vêtus comme en hiver que nous prenons la route littorale pour rejoindre la ville.

Bien nous en a pris car dès l'entrée dans les faubourgs, nous apercevons de vieux gréements qui nous attirent comme un aimant.

Dix minutes plus tard nous sommes garés devant l'entrée d'un musée atypique, le musée Nao Victoria, qui propose la visite de la réplique de coques de noix historiques.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_Nao_Victoria

Ainsi nous visiterons successivement la réplique du Carrack "Nao Victoria", navire faisant partie de la flotte de Magellan, lorsque celui-ci découvrit le détroit,







la réplique de la goélette "Ancud", navire chilien qui prit possession du détroit de Magellan en 1843,





la réplique du James Caird, baleinière dans laquelle Ernest Shackleton et 5 hommes effectuèrent une traversée de 1500 km, de l'Isla Elefante au Sud du Cap Horn à la Géorgie du Sud pendant l'hiver 1916,




et enfin le HMS Beagle (en construction), navire de type cherockee qui prit part à 3 expéditions dont celle qui amena Darwin en Terre Australe de 1831 à 1836.





Ces navires, construits à l'identique selon les plans de l'époque, sont en bois d'arbre et laissent rêveur.
On s'imagine mal en mer sur ces esquifs, même avec un équipage entrainé et malgré la présence des représentants de l'Eglise maîtres ès évangélisation capables de prier pour le salut des âmes et du navire.

Un peu plus tard, garés sur le front de mer











nous rejoignons le centre pour y déjeuner. En cherchant notre point de chute, nous remarquons que croates et autres populations balkaniques sont très présents.




Ce qui se confirmera à l'occasion de la visite du cimetière de la ville.

Avec une entrée monumentale, des ifs taillés comme à Eyguières, des caveaux familiaux ou corporatifs démesurés, ce cimetière a un certain cachet.

Dommage que ses résidents ne puissent pas en profiter (oups ! pardon !)








Le reste de la visite nous permet de capturer l'image de quelques beaux édifices, comme le musée Magellan,











avant de rejoindre un cyber pour l'exercice du blog puis un café pour y déguster une boisson chaude réconfortante.

Cette halte imprévue à Punta Arenas ne nous laisse qu'un seul regret, celui de  ne pas avoir pu profiter pleinement de ses plages et de son littoral aménagé par beau temps.





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