2 novembre
Après un réveil tardif et le petit
déjeuner, la matinée est mise à profit pour le lavage du linge,
douches et shampoings.
En fin de matinée, des dizaines
d'enfants encadrés par des animateurs ou des parents débarquent au
camping et s'égayent sur le site.
Craignant une ambiance cours de
récréation, nous décidons d'avaler un encas et de partir à la
recherche de carburant avant de rejoindre une plage pour passer la
nuit au calme.
La première station YPF rencontrée ne
possède plus de gasoil. Le pompiste nous oriente alors vers une
station Petrobas deux km plus loin.
Arrivés sur place, nous prenons rang
dans la file d'attente. Au bout d'une vingtaine de minute et alors
que notre tour est arrivé, le pompiste nous sert la même rengaine :
« pas de gasoil ».
GPS aidant, nous repartons en direction
de la RN3 et de la station de la veille, qui a dû être livrée.
Chemin faisant, nous sommes interpelés
par un Landmaniac helvétique de la région de Genève.
Grâce à la francophonie nous
partageons notre expérience avec celle de ce voyageur parti depuis 16 mois.
C'est vers 18h que nous
reprenons la direction de la RN3.
Arrivés sur place, le nombre de
camions stationnés n'augure rien de bon. En effet, les cuves sont
encore et toujours désespérément vides.
Nous redescendons alors vers la ville
et empruntons des itinéraires inconnus espérant y trouver une
station en mesure de nous ravitailler.
Après deux stations désaffectées,
nous tombons sur une 3ème station YPF et Sylvie pose la question à
tout hasard. La réponse étant positive et inattendue, nous
manœuvrons pour nous intégrer dans la file d'attente.
Il est plus
de 19h lorsque nous quittons la station réservoir et jerricans
pleins.
Compte tenu de l'heure, nous nous
arrêtons pour diner en ville (une bonne « paecha ») et
rejoignons le camping.
3 novembre
Pendant le petit déjeuner, un nuage
noir s'épanche sur le camping. Après avoir tout plié en hâte,
nous décidons de partir à la chasse à la baleine.
Nous rejoignons la réserve El
Doradillo qui comporte plusieurs endroits privilégiés, Punta
Flecha, Punta Ameghino et le Cerro Prismatico, selon les gardes du
parc.
La baleine franche australe, ou baleine bleue vient se reproduire dans la région et la femelle se réfugie près de la péninsule de Valdès pour mettre bas et élever son baleineau, qui est devenue la maternité de l'Atlantique sud.
Le mâle mesure 12m et la femelle entre 15 et 18m. Avec un poids entre 25 et 30 tonnes. Le baleineau à sa naissance pèse quelques 3 tonnes !!
Un lien pour tout savoir sur ce mammifère marin :
http://www.argentina-excepcion.com/guide-voyage/baleine-franche-australe.html
Malgré plusieurs heures d'observation, la fin de la pluie et la présence de nombreux chasseurs d'images, nous ne vîmes rien …. ou presque
En attendant la marée haute, nous
retournons vers la ville pour y prendre un café et avaler un morceau
Avant de repartir, nous arpentons le ponton qui s'avance dans les eaux de la baie sur plus d'un km.
Au retour, des cris similaires à ceux perçus au Chili au voisinage d'une colonie de lions de mer, nous incitent à regarder par dessus le garde corps.
Nous y trouvons, en effet, un groupe de ces animaux qui tentent de monter sur la digue.
Une nouvelle attente commence en vain.
Vers 20h30, nous rebroussons chemin et rejoignons le camping.
4 novembre.
Au saut du lit, nous rejoignons la
grève pour espérer y voir un hypothétique baleine, la marée étant
haute. Au lieu de ça, nous découvrons encore un peu l'histoire de
Puerto Mardryn et de ses premiers colons
La ville est fondée en 1865 par Sir Jones Pary de Madryn, gallois. Sur le monolithe sont inscrits les noms des 101 gallois (et non dalmatiens !) qui ont débarqué dans la baie pour coloniser le site.
Dans cette région de patagonie, nous trouvons beaucoup de villes d'origine galloise. Cela s'explique par le fait qu'au XIXe siècle, les Argentins cèdent 25 ha par faille d"immigrés gallois afin d'éviter que les Chiliens ne s'installent dans cette région.
Vers 10h nous prenons la direction du
sud et de Punta Loma pour y voir des lions de mer.
L'horizon étant désespérément vide,
les rivages déserts et le vent de plus en plus fort, nous nous
consolons en lançant le Land sur des pistes littorales autorisées
aux 4X4.
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