vendredi 8 novembre 2013

Péninsule de Valdes : la revanche.


5 novembre

Bien qu'un peu désabusés, pas question de s'avouer battus d'autant que c'est la Sainte Sylvie.

Sur les recommandations de deux familles de flamands parlant français et voyageant en land rover, nous reprenons du poil de la bête. La soirée partagée du 4, culture Land oblige, nous a convaincus à force de photos et de conseils avisés.

Ainsi, la fuite vers le sud est différée et nous engageons une nouvelle traque en remontant vers le nord et la péninsule de Valdes, haut lieu de reproduction pour la faune. 

En debut d'après midi, nous mettons le cap sur la péninsule et plus particulièrement la Punta de Pardelas.

Arrivés vers 18h00, le premier mirador nous permet d'observer les premiers lions de mer.




Quelques virages plus loin, Puerto Piramidès apparaît au fond de la baie




Du second mirador, nous apercevons à l'ouest la plage de Pardelas occupée par les chasseurs de baleines de tout horizon



Nous retrouvons notre ami helvétique à l'affût depuis déjà une journée et la famille héraultaise présente sur la péninsule depuis 3 jours.



La soirée avec Thierry est des plus agréable et Sylvie fait des prouesses pour organiser un repas sympathique et convivial.



6 novembre

Au matin, les baleines croisent dans la baie mais à distance respectable. Pour réussir quelques images, nous courrons le long du rivage pour être au plus près mais cet exercice est rapidement fatiguant.

















Quoiqu'il en soit, c'est en possession de ces premiers clichés que nous décidons de rejoindre la Punta Norde.

Après 87 km de ripio, l'objectif est atteint et nous voilà en présence d'une colonie de lions de mer.










Après avoir avalé un casse croûte et bu un café, nous retrouvons nos lands. Objets de toutes les curiosités, ils sont encerclés par une colonie de touristes déversée par deux bus.

Nous repartons en direction de Caleta Valdes. Arrivés sur place, nous rencontrons quelques « pinguins de Magellanes ».
Habituellement nombreux à proximité du parking, nous ne sommes accueillis que par quelques individus pour cause de nidification.







Deux kms plus loin, nous profitons de la colonie d'éléphants de mer présente à l'embouchure de l'effondrement qui a occasionné immersion d'une partie des terres et création d'une langue de terre et galets nommée Caleta.






Les terres des hauts de falaise couvertes de garrigues et de steppes arides, offrent un habitat à une faune des plus variées, du guanaco à l'autruche (choique), du geko à la mygale...










La privatisation du phare de Punta Delgada interdisant l'accès à la pointe sud,



nous reprenons la direction de Punta Pardelas pour une seconde nuit.
Sylvie et Thierry organisent le repas du soir alors que j'entreprends les tâches informatiques.


7 novembre

A 6h00 du matin, le réveil est sonné par les baleines. Bien qu'éloignées, elles sautent et battent la surface de l'eau avec leur queue et le bruit nous parvient aisément.
Lumière et distance ne permettent pas de réaliser films ou photos et nous reprenons notre attente.





En fin de matinée, une nouvelle baleine entre en scène et se met en demeure de communiquer en fouettant la surface de l'eau avec sa nageoire caudale.




Après quelques clichés, nous quittons la plage pour aller déjeuner à Puerto Piramides avant de rejoindre Puerto Madryn et son camping.



Les supports de réservoirs du land ayant lâché, une séance de réparation est à prévoir avant de migrer plus avant.



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