jeudi 22 août 2013

Nasca-Cabanaconde

19-20 août

Départ de Nasca pour Arequipa en passant par le canyon de Colca.

Dès la sortie de Nasca nous renouons avec le désert. Il semble néanmoins  que la Panamericana Sur soit bien moins fréquentée que les tronçons déjà parcourus.

Très rapidement la route littorale ressemble à une route de lendemain d'apocalypse. Aucune trace de vie, végétale ou animale, seul un univers minéral, tantôt sablonneux, tantôt rocailleux supporte le cordon d'asphalte sur lequel nous circulons, malgré le combat acharné que lui livre l'océan en sapant sa base.






On se croirait dans Mad Max 2. Cette sensation est accentuée par le fait que les seuls véhicules croisés ou doublés sont des citernes à carburant.
Faute de voir surgir les gentils et les méchants, le spectacle devient vite monotone et sans réel intérêt d'autant que la visibilité est une fois de plus réduite du fait des embruns ou entrées maritimes.
Seule notre halte bivouac nous arrachera à la torpeur ambiante.

Au matin, malgré la présence du soleil, la route reprend tout aussi monotone. Il faudra attendre Ocona, puis Camana (375km) pour retrouver vie et dynamisme. En effet, grâce à leurs cours d'eau respectifs, ces deux villes sont verdoyantes et la production de riz y est abondante.

Après un ravitaillement à Camana, nous obliquons plein est en direction d'Arequipa. Pas de changement notable en ce qui concerne le paysage, sauf quand nous quittons l'océan pour nous enfoncer à l'intérieur des terres. Ce sera alors 90km de ligne droite entre les sables.

Après un ravitaillement carburant, nous quittons l'asphalte pour une piste sensée nous conduire à Huacan et vers le canyon de Colca.






L'influence océanique ayant disparu, nous renouons avec les températures très élevées. Puisqu'il est question d'élévation, nous atteignons aussi rapidement les 4000 m.








La poussière et les vibrations mis à part nous ne rencontrons pas de difficulté particulière. C'est ainsi que vers 18h nous atteignons Cabanaconde après 161 km de piste et une nouvelle fracture de la galerie.


Notre bivouac au bord du canyon


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