La
journée commence par la visite du Museo Santuarios Andinos, où nous avons pu
enfin bénéficier d'un guide francophone, ce qui aide bien ... C'est dans ce
musée que nous découvrons la momie "Juanita" émouvante
"Princesse des glaces" et son histoire.
Il
s’agit d’une jeune fille âgée de 12 ou 13 ans découverte près du sommet du
volcan Ampato (6380m) en septembre 1995, par l'anthropologue américain Johan
Reinhard lors de la mission archéologique "Santuario de Altura del Sur
Andino", dirigée par José Antonio Chàvez.
Le
volcan Ampato l’aurait gardée prisonnière, des glaces, près de 500 ans. C'est
grâce à l'éruption du volcan Sabancaya que la découverte a été possible. En
effet, les cendres chaudes du Sabancaya se sont déposées sur l’Ampato voisin,
faisant fondre sa calotte glacière.
La
jeune fille, nommée Juanita(dérivé du nom de Johan Reinhard) aurait été offerte
aux Apus (divinités des montagnes) par les prêtres Incas qui espéraient ainsi
attirer leur bienveillance.
L’histoire
prétend que Juanita serait arrivée à Cusco accompagnée d'une cour constituée de
personnes importantes de la région. Reçue par l'Inca lui-même, il lui aurait
transmis sa divinité. C'est ainsi qu'elle prit conscience de sa mort et de la
nécessité de son sacrifice pour aider et sauver son peuple.
Juanita
qui allait devenir princesse divine et vivre auprès des Dieux a été amenée au
sommet de l’Ampato. Soumise au jeûne, elle a ingurgité beaucoup de coca et de
chicha (alcool de maïs) pour atténuer les souffrances. Après les rites et
festivités, elle a été exécutée d'un coup porté à la tempe droite.
Si les
riches étoffes qui enveloppaient Juanita, prouvent son origine noble, les
études d'ADN ont montré que seul son père était Inca. Sa mère appartenait a
priori à un peuple venu de la région de Panama.http://trek-cordillere.com/perou-canyon-du-colca/juanita.HTML
NB : Appareils photos, téléphones et sacs sont interdits et laissés en consigne gratuite. Là encore, pas de regrets à avoir compte tenu de la basse luminosité maintenue dans le site pour éviter décoloration des tissus et développement de bactéries. Ajouter à cela les vitrages et la paroi trois épaisseurs du caisson congélation maintenu à - 40°c, et vous trouvez cela bien.
Après cette visite, nous repartons à la découverte d'Arequipa, seconde ville du Pérou, surnommée Arequipa la Blanche.
La ville n'échappe pas à la règle : un centre historique très vivant et intéressant perdu au milieu d'une immensité de quartiers résidentiels ou économiques sans réel intérêt.
La Plaza de Armas et la cathédrale |
Cathédrale la nuit |
La même avec les volcans en arrière plan |
La nef s'étire de g à d et l'entrée se fait par le milieu, côté cour ou côté jardin |
La Cathédrale occupe tout le côté nord de la plaza et fait face au Portal de la Municipalidad qui occupe l'ensemble du côté sud (mairie, office de tourisme, caisse municipale) à l'exception d'un supermarché.
Les côtés ouest et est sont occupés pour l'essentiel par des restaurants et des tours opérateurs.
Devant la cathédrale, un grand parvis, ceint de grilles ouvragées est accessible par 2 arches latérales et une porte centrale.
La porte centrale s'ouvre sur le milieu de la nef. Elle a son pendant côté couvent au Nord qui donne dans une rue aujourd'hui occupées par les terrasses des restaurants et cafés. Les grilles à ses extrémités laissent supposer l'unicité du lieu.
L'entrée de l'église de la Compañía |
Détail façade |
Détail du fronton latéral de l'église de la Compañia |
Au cours de notre visite, non seulement nous apprécions le fait
qu'ici l'usage du klaxon se raréfie mais en plus nous découvrons que
les bennes chargées de la collecte des ordures ménagères sillonnent le
centre au son de la petite musique de nuit de Mozart ou du bolero de
Ravel.
Ainsi au lieu d'entendre le bruit des moteurs
et autres vérins hydrauliques ou le tintamarre des conteneurs, nous
avons droit à un instant de musique classique. Il fallait y penser.
Premier patio couvent de la Compania |
Sa fontaine et ses arcades |
Couvent de la Compania, patio 1. |
Patio deux ou central |
Patio trois. |
Qu'il s'agisse de la Plazas de Armas, de la rue piétonne Mercadéres ou des voies voisines, le centre fourmille contrairement à ce que pourraient laisser penser les images ci-avant.
Les
commerces sont nombreux et bien achalandés. Les banques disputent la
suprématies du nombre aux magasins vendant de l'alpaga baby sensé
être plus doux lavé avec Mir laine ou pas.
Les échoppes
artisanales et les restaurants occupent sans conteste le second rang
mais pas de démarche agressive (force de vente) comme à Cusco.
San Domingo |
Son fronton |
Avec le soleil, la température est agréable et l'altitude (environ 2500 m) assure un peu de fraîcheur pour échapper à la canicule.
Les nuits sont un peu fraîches mais nous sommes en plein cœur de l'hiver, un pull ou une polaire suffit cependant pour se protéger.
Détail |
La Merced |
Le Routard, comme le site des affaires étrangères, incite à la plus grande prudence à la nuit tombée. Dés lors, éviter l'isolement, les quartiers moins fréquentés, les taxis louches et la tentation devient la règle de base.
D'autres bâtiments ajoutent à la beauté du centre ville. Ils sont le plus souvent dédiés à la formation professionnelle (tertiaire) ou à l'enseignement (facultés ou autres instituts).
Et voilà...
Volcan Misti |
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