Cuiabà - Foz do Iguaçu
Dimanche 12 – Fête des Mères (au
Brésil).
Même si ce jour semble plus chômé
que ne l'est la fête du travail, il y a bien sûr des routiers
récalcitrants ou contraints.
Afin d'éviter de les côtoyer, et
selon les indications d'une employée de l'hôtel, nous décidons de
partir vers l'ouest et Chapada dos Guimaraes.
Mardi 14 : Au petit matin,
première sensation de froid dans le Land
Mercredi 15 : Au très petit
matin, réveil par la Policia Federal vers 1h30.
Armés jusqu'aux dents, 6 militaires
répartis en 2 véhicules nous sortent d'un sommeil bienfaiteur. Je
m'extrais péniblement de la polaire pour répondre à leur
sollicitation.
C'est en slip, les pieds ballants,
assis sur la planche du lit, que j'écoute leurs explications en
anglais. Sylvie reste attentive mais immobile et au chaud.
D'après eux, la zone est dangereuse à
cause de la proximité du Paraguay et de l'activité de certains
narco trafiquants. Ils nous conseillent de rejoindre une zone
sécurisée. Nous les remercions et ils repartent.
Où trouver une zone sécurisée en
pleine nuit, sans connaissance particulière et sans aucune idée ?
De cette réflexion, nous décidons de
continuer à faire l'âne et faisons nôtre l'adage, pour vivre
heureux, vivons cachés.
Au matin, le soleil point et la journée
s'annonce belle. Le petit déjeuner avalé, les nuages envahissent le
ciel et la journée passe de potentiellement belle à carrément
merd...., mais alors carrément.
Les premiers tours de roues se font
sous les premières gouttes et à partir de Cascavel, c'est le
déluge. A croire que les chutes d'Iguaçu ont gagné du terrain.
Feu de croisement, essuie glace à
fond, chauffage et ventilation nous rappellent d'autres lieux comme
Toul, Langre ou Lille.
Nous ne nous attendions pas à cela si
tôt mais c'est comme ça. Comble de tout, pour faire Cascavel Iguaçu
nous passons sous les fourches caudines de 2 péages qui nous
délestent d'une vingtaine de réals pour une misérable 2 voies
lambda, inondée, sans accotement et relativement détériorée.
C'est la vie ma pauvre Ginette !
Arrivés dans les faubourgs d'Iguaçu,
nous entreprenons la recherche d'un bivouac mais tout est inondé, la
buée ne facilite pas la vision et le crépuscule est proche.
Après 45 minutes de vaines recherches,
une idée. Consulter les bases de données que nous avons concoctées
ces derniers mois.
Euréka. Direction un camping souvent
cité proche des chutes.
Un vrai havre de paix, propre et
luxueux s'offre à nous. Nous y rencontrons un couple de français et
leurs trois enfants en camping car près à rentrer en France et un
couple de British en Land Rover qui en est à sa quatrième année de
voyage (amérique centrale et du Nord) avant de rejoindre la belle
Albion.
Malgré la pluie persistante, l'installation se passe bien et le Wifi, le repas et les douches chaudes gomment vite les contrariétés de la journée.
Malgré la pluie persistante, l'installation se passe bien et le Wifi, le repas et les douches chaudes gomment vite les contrariétés de la journée.
Coucou. Cela fait plusieurs jours que je ne vs ai pas suivi. Que de kms parcourus, de paysages traversés et de péripéties !!! C'est avec un réèl plaisir que je suis votre magnifique voyage. Je ne sais pas si un jour je pourrai en faire autant mais là je profite de votre blog pour m'échapper de mon train train quotidien (qui d'ailleurs en ce moment est très pluvieux. Dommage pr notre week end prolongé) et cela fait du bien de voyager mm si c'est à travers mon écran. Bisous. Karine
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