mercredi 15 mai 2013

La grande traversée : seconde partie


Ce n'est pas la SNCM (pas de grève ni de retard) ni Corsica Ferry (et pour cause), mais nous voilà embarqués et surtout groupés sur une barge (balsa), la « LuizVieira »




La durée de la traversée est estimée à 22h. Grâce à un jeune membre d'équipage qui profite de notre présence pour apprendre l'anglais, nous découvrons que le voyage « is all inclused » 3 repas, WC, douche, emplacement hamac, TV, Sono, … seuls les hamacs et les consommations au bar restent à la charge des passagers.








Par contre en ce qui concerne l'équipage officiel, s'il est fixé à 7 membres (cf photo 1), ils sont au moins une vingtaine en sur effectif selon des arrangements qu'il restera à élucider. Peut être des tacherons, des élèves de la marine marchande, des porteurs, des manœuvres, des assistants en tout genre ou autres, dont notre jeune élève, so british, fait probablement parti.

Et c'est parti





Et c'est la quête « comida » traditionnelle à laquelle l’équipage répond généralement (sucrerie, nourriture parfois)



Un des bras de l'Amazone

Habitat typique

La cabane au fond du jardin (à gauche)

Isolé mais moins grâce à la parabole pied dans l'eau

Il y a même des villages


Principe du stop and go pour embarquer passagers ou marchandises

Bateau Stop
Transfert de la marchandise (fromage) bord à bord


Promenade du dimanche sur l'eau

Paradis des oiseaux

La nuit s'annonce belle.


Lundi 6 mai, 5h00, nous accostons à Santarem mais faute d’accès aux quais, les passagers évacuent en passant de jonque en jonque, je divague, ce n'est pas le Mékong, donc, en passant de barge en barge pour rejoindre la terre ferme. En ce qui nous concerne, c'est l'attente et le stoïcisme.
Emerson, le « learner », vient nous expliquer qu'il n'y a pas de souci, que la barge va se déplacer vers un lieu de débarquement prohibé mais sûr.

Ainsi, après 3h30 d'attente, le land prend contact avec la rive sud de l'Amazone.







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