lundi 6 janvier 2014

Sur la route de Colonia del Sacramento


Nous avons préféré attendre quelques jours avant de parler de l'Uruguay qui nous accueille. 
L'intégration est assez difficile notamment en ce qui concerne les commerces, les banques et la monnaie.
La vie est ici encore plus chère qu'au Chili ou en Argentine. Le litre de gas-oil atteint parfois les 50 pesos, ce qui représente 1,76 € le litre. Le moindre repas nous coûte entre 700 et 800 pesos, ce qui nous pose quelques problèmes en termes de liquidité.
Pour l'heure, nous n'avons pas trouvé de distributeur automatique de billets acceptant de nous délivrer plus de 2000 pesos (71€) alors que les machines annoncent des retraits pouvant aller jusqu'à 5000 pesos.
Un plein de gas-oil ou deux repas suffisent à épuiser notre argent liquide.

Par ailleurs, l'Uruguay se résume aux quatre écus qui constituent l'emblème national, à savoir le cheval, le bœuf, le mont sur lequel est érigée la capitale et la balance.
Longtemps nous nous sommes demandé si le mont pointu n'était pas un silo, tant ils sont nombreux dans le pays.
Les hypothèses volcan ou montagne ont été rapidement écartées puisque le toit de ce plat pays excède à peine l'altitude de la tour de Opies.




Vous l'aurez compris, ici tout est agriculture et les rivières ne coulent que quand les pluies sont abondantes.

Dans ces conditions, difficile pour nous de trouver un peu de fraîcheur sauf dans les eaux troubles du fleuve Uruguay et du Rio de la Plata (plus question de voir ses pieds quand l'eau atteint les genoux).

Peut-être que l'Atlantique plus à l'est changera cet état de fait.

En attendant, revenons un peu en arrière .



4 janvier

La ville frontière, Paysandu créée fin XVIIe siècle, propose ses plages de sable blond sur les bords du fleuve Uruguay qui constitue la frontière avec l'Argentine.

Petite ville paisible, son centre est dynamique mais l'intérêt touristique se situe surtout sur la place de la Constitution et du Vieux cimetière, avec notamment des sculptures de Giovanni Del Vecchio












Ce n'est que vers 15h que nous reprenons la route en direction de Mercedes.

Là ,la ville se résume à sa zone piétonne qui relie la place Independencia au centre administratif. 




Quelques belles façades rénovées éclairent les lieux dans les alignements de maisons à la richesse passée.








Après une paire d'heures, nous reprenons la route pour trouver un bivouac avant que la nuit tombe.



5 janvier, Père Cent.

La première ville rencontrée, Dolores, est également de création récente, 22 septembre 1801.







Entièrement dédiée à l'agriculture, elle se déclare grenier du pays.




Les regards étonnés des autochtones laissent supposer qu'ils ne sont pas accoutumés à la présence de touristes.

Quelques km plus loin, la chaleur étant accablante, nous nous adonnons aux usages locaux en allant prendre notre premier bain de l'année dans le Rio Uruguay, il est 10h30.

Après cet épisode récréatif, c'est vers 13h15 que nous atteignons Colonia del Sacramento.

Après avoir déjeuné, nous commençons la visite du quartier historique sous une chaleur torride, malgré les ombrages et la proximité de l'eau.

Faisant face à Buenos Aires et d'un intérêt stratégique certains, les Portugais y créèrent une enclave économique à partir du Brésil au cours du XVIIe siècle.
Après des années de conflits entre Espagnols et Portugais, la ville qui a réussi à prospérer grâce à la contrebande, voit sa situation se stabiliser au début du XIXe siècle avec l'indépendance de l'Uruguay, la ville sera Uruguayenne.





















Vers 19h, nous prenons la route pour rejoindre le camping de Santa Anna.
A notre arrivée, nous tombons sur le cortège des Rois Mages, colonne de véhicules qui promènent leur effigie à travers les rues.



6 janvier, Epiphanie, jour férié et jour des enfants.

Il est 10h30 lorsque nous prenons la route en direction de Montevideo, la capitale. La chaleur est bien présente et heureusement une légère brise permet de respirer.



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