A notre arrivée vers 11h, nous sommes
frappés par le calme et le peu de circulation.
Certes, le 6 janvier
est un jour férié, mais nous sommes quand même dans une capitale
forte d'environ 1 million et demi d'habitants.
A quelques hectomètres de l'hyper
centre, le quartier historique, nous trouvons très facilement à
nous arrêter ou à nous garer pour faire les premières photos.
Palais Législatif |
Tour des communications |
Face opposée |
Après le repas, au cours duquel nous
découvrons que nous avons une heure de retard (nouveau décalage
horaire), nous rejoignons le centre historique et la vieille ville.
A l'émerveillement s'ajoutent de
nombreuses interrogations car la circulation est toujours quasi
inexistante et les rues piétonnes, bien qu'ombragées, quasi
désertes.
C'est épuisés et déshydratés que nous rejoignons le Land vers 19h et nous dirigeons vers un lieu de bivouac aperçu en arrivant sur la capitale.
C'est épuisés et déshydratés que nous rejoignons le Land vers 19h et nous dirigeons vers un lieu de bivouac aperçu en arrivant sur la capitale.
7 janvier
La nuit est calme et sereine jusqu'à
4h30 du matin où l'orage éclate.
C'est vers 8h30, sous la pluie, que nous
traversons la ville sur plus de 18 km pour rejoindre le quartier du
port.
La vie laborieuse a repris ses droits
mais toujours aucun embouteillage, aucun coup de klaxon et une
circulation étonnamment fluide. D'ailleurs il nous sera aisé de
trouver un stationnement gratuit en plein centre historique.
Cette situation est d'autant plus étonnante que la capitale ne dispose ni de train, ni de métro ni de tramway, ni même de trolleybus.
La pluie persistant, nous décidons de
reporter la visite en bus à impériale et c'est à pieds que nous
reprenons nos pérégrinations.
Bronze, coquillages, cornes, corde ... dans l'entrée de la Présidence. |
Parillas mercado du port |
convivial mais chaud... |
Bon appétit |
Entrée du port et douane |
Dans l'après-midi, nous parcourons une
trentaine de km sur le littoral sans le moindre encombre ; une
corniche Kennedy de dimanche matin à 8h à Marseille.
Notre impression est que Montevideo
offre la meilleure qualité de vie de toutes les villes d'Amérique
du Sud parcourues.
Ses nombreux parcs, sa rade, ses
plages, son ensoleillement, ajoutés à une architecture et une
politique culturelle de qualité (de nombreux musées gratuits), en
sont sûrement les principales raisons.
Faible circulation, absence de
pollution, courtoisie et convivialité, en sont d'autres.
En gros, Montevideo c'est les charmes
de Paris, l'ensoleillement de Marseille et la quiétude d'une petite
ville de province française.
Si l'on ajoute à cela que la ville est
considérée comme la plus sûre d'Amérique Latine et que les îlots
de misère sont en voie de disparition, vous obtenez presque la ville
idéale.
Quel est le secret ?
Je pense en fait, que tout est une question de proportion. Ainsi, Montevideo c'est 2 fois la superficie de Marseille et plus de 4 fois celle de Paris.
Si l'on se réfère à la population, la densité au km2 est 10 fois inférieure à celle de notre capitale qui supporte de surcroit l'étreinte de la grande couronne.
Donc tout est relatif et le bonheur surement ailleurs que dans la loi SRU qui vise à densifier encore et toujours.
Quel est le secret ?
Je pense en fait, que tout est une question de proportion. Ainsi, Montevideo c'est 2 fois la superficie de Marseille et plus de 4 fois celle de Paris.
Si l'on se réfère à la population, la densité au km2 est 10 fois inférieure à celle de notre capitale qui supporte de surcroit l'étreinte de la grande couronne.
Donc tout est relatif et le bonheur surement ailleurs que dans la loi SRU qui vise à densifier encore et toujours.
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