vendredi 3 janvier 2014

Derniers jours en Argentine


2 janvier

L'année 2014 démarre avec des petites contrariétés. Chaleur étouffante et absence d'air nous ont valu une seconde nuit blanche.
Au matin, avec le lever du jour nous retrouvons le moral et projetons d'aller arpenter le centre de San Francisco et faire quelques emplettes.
Las, le temps du petit déjeuner est propice à l'arrivée de gros nuages noirs et de forts coups de vent.
L'orage éclate et fait chuter la température bien trop tard pour nous.

Partiellement inondé, partiellement encore endormi le centre et ses quelques magasins ouverts déçoivent nos espérances. Aussi reprenons-nous la route assez rapidement en direction de Santa Fe.
C'est évidemment sous la pluie que nous atteignons la ville, son centre, sa zone piétonne.
Un parking payant et gardé permet de vaquer à nos occupations l'esprit serein.








C'est vers 17h30 que nous récupérons le Land pour poursuivre en direction de Parana et l'Uruguay.

Dès le fleuve franchi, nous circulons dans la région « Entre Rios » qui va nous poser quelques problèmes. En effet, au début tout est marais puis tout est agriculture. Les sols fertiles et détrempés n'offrent aucune portance, nous sommes littéralement prisonniers du ruban d'asphalte.
A plusieurs reprises, les tentatives d'échappée vers boqueteaux ou chemins de traverse flirtent avec plantages et enlisements.

Après le repas et alors qu'il n'est qu'environ 20h30, la nuit vient ajouter à la difficulté. Ceci est dû au fait que nous nous rapprochons de l'équateur (33° sud) et non pas au fait que, depuis le 21 décembre, les jours rétrécissent. Plus nous avancerons vers le Nord, plus tôt il fera nuit.
Après 2h de route et 3 ou 4 autres tentatives désespérées, nous tombons sur un camping qui sera notre refuge pour ce qui reste de nuit.
Il est environ 23h quand nous prenons enfin la position horizontale.



3 janvier,

L'herbe est détrempée mais le soleil brille lorsque nous nous levons. Stationnés entre camping, plage de bord de fleuve, clubs privés, nul ne s'intéresse à nous.
Ainsi, au moment de partir n'avons-nous toujours pas vu le collecteur de fonds habituel.

Nous prenons la route de Colon sans aucun remord, d'autant que la veille un employé de péage nous a soutiré abusivement, à mon sens, 20 pésos de plus pour cause de hauteur (galerie de toit et roue se secours).

A 30 km du poste frontière, un agent de sécurité routière nous arrête pour contrôle.
Après avoir vérifié permis de conduire, carte grise, assurance, il commence à m'expliquer que le coffre arrière dépasse de façon excessive ce qui empêche de voir stops et feux de position latéralement.
Comme il insiste sur le fait que le coffre n'est pas d'origine, je lui explique que le coffre occupe exactement l'emplacement de la roue de secours d'origine et que la vue perpendiculaire ne permet en aucun cas de voir les feux arrières des 2 côtés.
Malgré cela, il envisage de nous verbaliser, ce que je refuse expliquant au "brave homme" que cela fait plus de 8 mois que nous circulons, ici ,en Amérique du Sud et que les contrôleurs précédents et agents frontaliers n'ont jamais fait état d'un quelconque problème.
Ainsi, nous échappons à la « multa » une fois de plus et ses mises en garde pour non fonctionnement d'assurance en cas d'accident me laissent de marbre.

Il est 11h30 quand nous atteignons Colon, ville frontière, sur le fleuve Uruguay.








Après le repas nous prenons la direction de la frontière






Le fleuve franchi et les formalités douanières effectuées, nous sommes officiellement en Uruguay.




C'est dans les installations du club des pêcheurs de Paysandu que nous nous installons en bord de rio pour passer la nuit



Nous sommes encore en cours d'installation quand nous sommes rejoints par un couple de Brésiliens circulant dans un beau Land 110 vert.
Bien que de 2000, il est motorisé par le 300 Tdi  comme notre carrosse car si LR a abandonné ce moteur exemplaire en Europe à partir de fin 98, ils n'ont eu d'autre solution que de continuer à en produire pour l'Afrique et l'Amérique du sud, les nouvelles motorisations bardées d'électronique semblant trop sensibles face aux carburants de piètre qualité.



1 commentaire:

  1. Bonjour les amis.
    Notre court séjour:
    https://picasaweb.google.com/101637181270919566551/ReveillonUruguay2014#

    Faites un bon voyage

    Rui e Míriam (de Brasil)

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