16 janvier
Les premiers tours de roues se font sur le bas
côté pour débourrer les pneus et décrotter le Land. Puis nous reprenons le goudron et entamons la longue
traversée du paysage dédié à l'agro-industrie.
Après la publication du blog et le repas, nous
reprenons la route alors que la température dépasse les 38°. Les espaces
agricoles n'offrant aucun ombrage, nous souffrons de la chaleur malgré la
climatisation à fond … (aérateurs et vitres ouverts).
Vers 18h30 nous repérons une station service
jumelée avec un restaurant (Lancheria) et convenons d'y diner. Il ne nous reste
plus qu'à trouver un bivouac ce qui est fait en revenant sur nos pas sur
environ 3km.
Arbres, ombrage, rivière, isolement, tout est
réuni pour passer une nuit tranquille. Le repérage fait, nous retournons vers
le restaurant et tentons d'étancher notre soif avant le diner.
C'est vers 21h30 que nous reprenons la
direction du bivouac. Arrivés sur place, nous voilà dans un mauvais remake du
« chat, la belette et le petit lapin ».
Un véhicule occupe notre emplacement de rêve.
C'est sur la pointe des pneus que nous nous
mettons en demeure de trouver un autre endroit.
Après avoir franchi la route principale et le
ruisseau, c'est sur un chemin agricole que nous nous installons à environ 100 m
à vol d'oiseau de l'emplacement squatté.
Il n'y a pas une demie heure que nous sommes
installés que nous entendons démarrer le véhicule cause de notre
« déportation ».
Couchés depuis à peine 10 mn, nous entendons à
nouveau le bruit caractéristique de son moteur avant d'entrer dans le faisceau
de ses phares. Il s'immobilise dans la pénombre à moins de 20 m du Land.
D'après leurs manigances, il semblerait que
nous ayons à faire à des locaux qui s'adonnent à la pêche interdite en
profitant de la nuit.
Aux aguets, nous essayons, néanmoins de nous
reposer mais cela ne sera pas possible avant que le véhicule s'en aille ce qui
sera le cas ¾ d'heure plus tard.
17 janvier,
Après une nuit mouvementée et étouffante nous
ne trouvons notre réconfort que dans la douche matinale.
Après le Paraguay, la Bolivie pourquoi pas le
Brésil en attendant l'Argentine ?
La première mission rencontrée, Vitoria das
Missoes, se résume à un panneau puisqu'il ne subsiste rien de la mission.
La deuxième, nous permet de sortir de la
routine en visitant les vestiges de Sao Miguel das Missoes
Statues en bois polychrome
Remember : Une église, les cases des indiens sur 3 côtés, à gauche de l'église les maisons des Pères, etc |
Statues en bois polychrome
La troisième, Sao Luiz Gonzaga, est assez
décevante puisqu'en lieu et place de la mission subsiste une chapelle bâtie
avec les pierres d'antan. De plus, son ossature poteau-poutre est en béton
armé, et le seul intérêt de l'édifice réside dans son positionnement.
Que dire de la 4ème, Santo Antonio das Missoes
dont il ne subsiste rien, si ce n'est le vocable missoes dans le nom du village
?
Après nous être désaltérés nous poursuivons notre route vers Sao Borja et la frontière. Il nous est permis de rencontrer les gaucho en herbe à l'entrainement.
Après cet entracte et avoir fait le
plein de carburant, nous trouvons un bivouac champêtre que nous occupons immédiatement de façon
permanente pour éviter que la fable ne se répète.
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