dimanche 19 janvier 2014

En route vers les missions



16 janvier

Les premiers tours de roues se font sur le bas côté pour débourrer les pneus et décrotter le Land. Puis nous  reprenons le goudron et entamons la longue traversée du paysage dédié à l'agro-industrie.

Les curiosités sont rares



puis nous atteignons Vacaria en fin de matinée.







Après la publication du blog et le repas, nous reprenons la route alors que la température dépasse les 38°. Les espaces agricoles n'offrant aucun ombrage, nous souffrons de la chaleur malgré la climatisation à fond … (aérateurs et vitres ouverts).

Vers 18h30 nous repérons une station service jumelée avec un restaurant (Lancheria) et convenons d'y diner. Il ne nous reste plus qu'à trouver un bivouac ce qui est fait en revenant sur nos pas sur environ 3km.
Arbres, ombrage, rivière, isolement, tout est réuni pour passer une nuit tranquille. Le repérage fait, nous retournons vers le restaurant et tentons d'étancher notre soif avant le diner.

C'est vers 21h30 que nous reprenons la direction du bivouac. Arrivés sur place, nous voilà dans un mauvais remake du « chat, la belette et le petit lapin ».
Un véhicule occupe notre emplacement de rêve.
C'est sur la pointe des pneus que nous nous mettons en demeure de trouver un autre endroit.
Après avoir franchi la route principale et le ruisseau, c'est sur un chemin agricole que nous nous installons à environ 100 m à vol d'oiseau de l'emplacement squatté.

Il n'y a pas une demie heure que nous sommes installés que nous entendons démarrer le véhicule cause de notre « déportation ».
Couchés depuis à peine 10 mn, nous entendons à nouveau le bruit caractéristique de son moteur avant d'entrer dans le faisceau de ses phares. Il s'immobilise dans la pénombre à moins de 20 m du Land.
D'après leurs manigances, il semblerait que nous ayons à faire à des locaux qui s'adonnent à la pêche interdite en profitant de la nuit.
Aux aguets, nous essayons, néanmoins de nous reposer mais cela ne sera pas possible avant que le véhicule s'en aille ce qui sera le cas ¾ d'heure plus tard.


17 janvier,

Après une nuit mouvementée et étouffante nous ne trouvons notre réconfort que dans la douche matinale.




Le voyage reprend en direction de l'ouest suivant les mêmes errements que la veille jusqu'à trouver un panneau annonçant la présence de missions jésuitiques dans la région.




Après le Paraguay, la Bolivie pourquoi pas le Brésil en attendant l'Argentine ?

La première mission rencontrée, Vitoria das Missoes, se résume à un panneau puisqu'il ne subsiste rien de la mission.




La deuxième, nous permet de sortir de la routine en visitant les vestiges de Sao Miguel das Missoes


Remember : Une église, les cases des indiens sur 3 côtés, à gauche de l'église les maisons des Pères, etc











Statues en bois polychrome




La troisième, Sao Luiz Gonzaga, est assez décevante puisqu'en lieu et place de la mission subsiste une chapelle bâtie avec les pierres d'antan. De plus, son ossature poteau-poutre est en béton armé, et le seul intérêt de l'édifice réside dans son positionnement.








Que dire de la 4ème, Santo Antonio das Missoes dont il ne subsiste rien, si ce n'est le vocable missoes dans le nom du village ?


Après nous être désaltérés nous poursuivons notre route vers Sao Borja et la frontière. Il nous est permis de rencontrer les gaucho en herbe à l'entrainement.







Après cet entracte et avoir fait le plein de carburant, nous trouvons un bivouac champêtre  que nous occupons immédiatement de façon permanente pour éviter que la fable ne se répète.

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