9 novembre.
Après le déjeuner pris à Puerto
Madryn, nous reprenons enfin la route vers le sud. La température
n'excède pas 14°c à cause du vent malheureusement, cela ne devrait
pas aller en s'améliorant.
Devinez quoi ? La route rectiligne et
interminable trace un sillon monotone dans les immensités de steppes
et de maquis que même les innombrables moutons n'arrivent pas à
tacheter la végétation les égalant en taille.
Ci-dessous vous saurez tout sur la Patagonie
http//www.argentina-excepcion.com/guide-voyage/informations-patagonie-argentine.html
Après 2h00 de bitume nous parvenons à
Gaiman, ville encore plus celte que Puerto Madryn pour les mêmes
raisons que précédemment.
Gaiman est
reconnue comme étant le symbole de la colonie galloise de la vallée
de Chubut.
Le nom de la ville
est d'origine Tehuelche (indiens de cette région de Patagonie) et
signifie « pierre à aiguiser » ; ce qui témoigne d'une
des caractéristiques de cette colonie, à savoir des relations
pacifiques et harmonieuses entre colons et autochtones.
Très marquée par son passé, la ville
se veut celte jusqu'au bout des ongles. Des jardins publics aux
espaces engazonnés, des cottages aux bâtiment en brique, tout est
fait pour rappeler les origines celtes.
Si « Casa del Té »
et Pubs en sont la marque de fabrique, le ciel et ses nuages font
aussi très authentiques.
Faute d'être allés boire une tasse de
thé, notre visite s'est ponctuée par l'achat d'une saucisse
« chacra » pour le repas et d'une « torta galese »
pour le petit déjeuner.
Pénurie de carburant organisée
aidant, nous décidons de couper au plus court pour rejoindre la RN3.
C'est après 60 km de ripio que nous
nous réfugions dans une mini carrière proche de la route pour
essayer d'échapper au vent et passer la nuit.
Il est à noter que compte tenu de
l'époque et de la latitude, 44° sud, les jours ont considérablement
grandi et l'obscurité ne s'installe qu'après 21h30.
10 novembre,
Suivant les conseils de Jorge
Contreras, expert ès Land, nous prenons la direction de Camarones,
capitale nationale du saumon
Après une centaine de km sur la Ruta
3, nous bifurquons plein ouest et parcourons quelques 150km de ripio
avant d'atteindre l'océan.
Le recomplètement en carburant se fait
sans trop de difficulté, mais à un prix largement majoré (8,45
PA/l au lieu de 6), mais sans bouchon ni file d'attente.
Camarones, petit port de pêche, est un
véritable havre de paix et ressemble aux petits ports d'Islande.
En début d'après-midi nous nous
dirigeons vers la « pingüinera » de Cabos dos Bahias.
Dans cette nursery naturelle nous
circulons sur des passerelles qui nous permettent d'approcher au plus
près des nids-terriers.
Cet après-midi , elle est représentée
par de nombreux oiseaux , cormorans noirs, mouettes ou gabians.
A l'affût, ils scrutent la zone, prêts
à se ruer sur les œufs à la moindre défaillance de la
surveillance qu'exercent les manchots statues.
L'entrée dans l'eau est une véritable métamorphose. Cet animal à la démarche incertaine sur terre, devient un chasseur agile et rapide dans les flots.
Dans la même zone paissent paisiblement guanacos et moutons XXL
Après avoir visité la Caleta Sara, ...
... nous reprenons le ruban de ripio pour rejoindre Bahia Bustamante, estancia voisine de celle de Florent Pagny, et la ruta 3.
Chemin faisant, notre vœu est exhaussé, car nous rencontrons un couple de maras (mi lièvre mi cochon d'inde) que nous parvenons à photographier
Quelques km plus tard, à l'approche de
la ruta 3, nous trouvons une nouvelle excavation qui nous servira
d'abri pour la nuit.
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