lundi 11 novembre 2013

De Gaiman à Cabos dos Bahias.


9 novembre.

Après le déjeuner pris à Puerto Madryn, nous reprenons enfin la route vers le sud. La température n'excède pas 14°c à cause du vent malheureusement, cela ne devrait pas aller en s'améliorant.
Devinez quoi ? La route rectiligne et interminable trace un sillon monotone dans les immensités de steppes et de maquis que même les innombrables moutons n'arrivent pas à tacheter la végétation les égalant en taille.

Ci-dessous vous saurez tout sur la Patagonie 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Patagonie

http//www.argentina-excepcion.com/guide-voyage/informations-patagonie-argentine.html

Après 2h00 de bitume nous parvenons à Gaiman, ville encore plus celte que Puerto Madryn pour les mêmes raisons que précédemment.

Du coup, vous avez deviné, nous renouons avec le dragon rouge.



Gaiman est reconnue comme étant le symbole de la colonie galloise de la vallée de Chubut.
Le nom de la ville est d'origine Tehuelche (indiens de cette région de Patagonie) et signifie « pierre à aiguiser » ; ce qui témoigne d'une des caractéristiques de cette colonie, à savoir des relations pacifiques et harmonieuses entre colons et autochtones.

Très marquée par son passé, la ville se veut celte jusqu'au bout des ongles. Des jardins publics aux espaces engazonnés, des cottages aux bâtiment en brique, tout est fait pour rappeler les origines celtes.















Ancienne gare




Si « Casa del Té » et Pubs en sont la marque de fabrique, le ciel et ses nuages font aussi très authentiques.








Faute d'être allés boire une tasse de thé, notre visite s'est ponctuée par l'achat d'une saucisse « chacra » pour le repas et d'une « torta galese » pour le petit déjeuner.

Pénurie de carburant organisée aidant, nous décidons de couper au plus court pour rejoindre la RN3.
C'est après 60 km de ripio que nous nous réfugions dans une mini carrière proche de la route pour essayer d'échapper au vent et passer la nuit.

Il est à noter que compte tenu de l'époque et de la latitude, 44° sud, les jours ont considérablement grandi et l'obscurité ne s'installe qu'après 21h30.


10 novembre,

Suivant les conseils de Jorge Contreras, expert ès Land, nous prenons la direction de Camarones, capitale nationale du saumon




Après une centaine de km sur la Ruta 3, nous bifurquons plein ouest et parcourons quelques 150km de ripio avant d'atteindre l'océan.
Le recomplètement en carburant se fait sans trop de difficulté, mais à un prix largement majoré (8,45 PA/l au lieu de 6), mais sans bouchon ni file d'attente.

Camarones, petit port de pêche, est un véritable havre de paix et ressemble aux petits ports d'Islande.





La visite du village se termine à « El Viejo hotel »où nous déjeunons « crevettes et poisson » obligent.








En début d'après-midi nous nous dirigeons vers la « pingüinera » de Cabos dos Bahias.
Nous y retrouvons avec plaisir une colonie de "pingüinos de Magallanes".



Au fait, pingouins ou manchots ? Pour le savoir :




Dans cette nursery naturelle nous circulons sur des passerelles qui nous permettent d'approcher au plus près des nids-terriers.










De loin, les nombreux trous nous font penser à un bombardement



En avançant un peu, nous nous étonnons de voir les manchots plantés là comme des statues.



Au cœur du dispositif, nous comprenons ce qui se passe. A l'heure de la nidification, la prédation est déjà présente.

Cet après-midi , elle est représentée par de nombreux oiseaux , cormorans noirs, mouettes ou gabians.

A l'affût, ils scrutent la zone, prêts à se ruer sur les œufs à la moindre défaillance de la surveillance qu'exercent les manchots statues.






La surveillance n'est pas simple d'autant qu'à tour de rôle, mâle et femelle doivent rejoindre gauchement l'océan pour se nourrir.






L'entrée dans l'eau est une véritable métamorphose. Cet animal à la démarche incertaine sur terre, devient un chasseur agile et rapide dans les flots.



Dans la même zone paissent paisiblement guanacos et moutons XXL





Après avoir visité la Caleta Sara, ...




... nous reprenons le ruban de ripio pour rejoindre Bahia Bustamante, estancia voisine de celle de Florent Pagny, et la ruta 3.


Chemin faisant, notre vœu est exhaussé, car nous rencontrons un couple de maras (mi lièvre mi cochon d'inde) que nous parvenons à photographier






http://fr.wikipedia.org/wiki/Dolichotis_patagonum

Quelques km plus tard, à l'approche de la ruta 3, nous trouvons une nouvelle excavation qui nous servira d'abri pour la nuit.


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