11 novembre,
Armistice 14-18, devoir de mémoire.
Levés le 11e jour du 11e mois à 11h11
(heure de Paris), nous prenons la route des 40e rugissants (ça se
sent !!!), après un rapide petit déjeuner pris à l'abri dans le
Land.
Après deux longues heures, nous
faisons halte à l'entrée de Comodoro Rivadavia qui paraît-il est peu sûre.
Après avoir fait le plein, nous décidons de déjeuner à la station
puisqu'elle dispose de wifi.
En début d'après-midi nous
redémarrons et atteignons Caleta Olivia où un cyber café nous
permet d'insérer les photo sur le blog. Ceci fait, nous repartons vers le sud
et atteignons Fitz Roy, où nous faisons un plein complémentaire,
compte tenu de la consommation élevée du land du fait du vent.
A la sortie du village nous trouvons un
camping désaffecté. Après quelques questions au voisinage, nous
décidons d'y passer la nuit, car il offre encore des sanitaires
opérationnels.
Avant de rejoindre la cellule survie du
Land pour la nuit, nous partons diner dans un restaurant voisin avant un repos bien mérité.
12 novembre,
Au moment du départ il fait encore frisquet (9° à 9h) et le vent n'arrange rien.
Nous empruntons la route 3 vers le sud laquelle pourrait s'appeler la route du RHUM (Rugissants, HUrlants, Mugissants).
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Quarantièmes_rugissants
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cinquantièmes_hurlants
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Quarantièmes_rugissants
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cinquantièmes_hurlants
Après 80 km de route nous bifurquons vers l'ouest pour rejoindre El monumento natural Bosquet petrificado.
Cinquante kilomètres de ripio plus tard,
nous rejoignons les bureaux des gardes
parc, avec la plus grande difficulté. Il est quasiment impossible de
se tenir debout tant les vents sont violents.
Malgré cela nous partons bras dessus
bras dessous et solidaires dans la recherche de l'équilibre, pour
faire le circuit de 2 km.
Nous grimpons la côte raide menant au
mirador sans difficulté tant le vent arrière nous pousse.
Il est plus difficile de remonter au
près pour rejoindre le musée mais nous y parvenons quand même.
Visite terminée, nous rebroussons chemin et rejoignons la route 3 et le village de Tres Ceros.
Une fois encore pas de gasoil
disponible. Aussi, après avoir avalé un café reprenons-nous la
route en direction de Puerto San Julian, ...
Nos opérations logistiques terminées,
nous nous engageons en direction de Rio Gallegos pour bivouaquer dans
la pampa.
13 novembre,
Contre toute attente, au réveil tout est silence, le vent a cessé. Nous en profitons pour flemmarder un peu et faisons un petit entretien du Land.
Il est 10h15 quand nous reprenons la route.
Après le premier tiers des 340 km qui nous séparent de Rio Gallegos, la jauge indique clairement que la consommation est redevenue normale (1,5 l de moins par 100 km).
Guanacos, choiques et oies sauvages bordent la voie avec comme point d'orgue la traversée du rio Coyle.
Les 15 km d'éclairage urbain en cours d'installation s'expliquent peut-être comme cela.
Néanmoins, la pénurie de carburant et les files d'attente sont également là, peut-être au nom de l'égalité.
De fait, pour nous c'est une fois de plus la misère pour trouver du carburant. C'est à peine mieux en ce qui concerne wifi et DAB.
Que sera demain, d'autant que nous sommes désormais dans la zone des 50èmes, mais sur terre heureusement.
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