mercredi 18 septembre 2013

Symphonie de couleurs dans un univers hostile III


16 septembre

Nous quittons la Laguna Colorada ...




                                                              ...vers 8h30 pour rejoindre San Juan et faire le plein.

Les paysages somptueux se succèdent à nouveau




... jusqu'à atteindre l'arbre de pierre ...



cerné par les touristes acheminés par les tours opérateurs.

Tenue révélant l'intensité du froid !


Avant d'atteindre le chapelet de lagunas suivantes, nous traversons un peu au hasard des déserts sillonnés par de nombreuses traces...


... et balayés par le vent.



 Nous atteignons la laguna Ramaditas, devancés par les touristes






Notre rapidité nous permet d'atteindre la laguna Honda avant le rush



Il en est de même pour la laguna Charcota






Nous redémarrons juste avant l'arrivée du premier 4x4 ...





... et atteignons la laguna Hedionda,







La laguna Canapa est déjà partiellement occupée à notre arrivée par les tour operator qui circulent en sens inverse.





Néanmoins, le spectacle est toujours là.






Dans cette partie du Lipez, l'affluence est plus importante. Une quinzaine de 4x4 des tour operator tourne en permanence. Nous nous sentons moins seuls du coup !

La circulation est difficile, la piste est une immense tôle ondulée, le vent souffle en permanence et soulève des tonnes de poussière réduisant la visibilité. Nous respirons de la poussière, nous mangeons de la poussière. Le Land n'est que poussière, à l'intérieur, comme à l'extérieur.

Vers 12h30 nous arrivons au croisement de deux pistes. L'une allant sur San Juan, l'autre allant sur San Cristobal où nous pourrions faire le plein également. Nous poursuivons tout de même en direction de San Juan et bientôt nous butons sur le salar de Chiguana.



La piste entre dans le salar, nous nous y engageons. Un peu plus tard, un vent violent soulève tant de sel et de poussière que notre visibilité devient nulle. La piste, disons plutôt la trace, s'efface peu à peu. Nous rebroussons chemin en suivant celle du GPS et nous nous dirigeons vers Ollague et son volcan qui culmine à 5865 m.

Arrivés à Ollague, gare ferroviaire dans le désert, nous longeons la voie ferrée vers l'est sur une dizaine de km environ en recherchant désespérément la piste de San Juan. Après avoir franchi la voie ferrée vers le nord et, suite aux renseignements d'un local rencontré au milieu de nulle part, nous obliquons vers le nord est à travers le salar.

Après deux alertes du Land, notre obstination à poursuivre fait que nous nous plantons dans la croûte de sel. Marche arrière, le Land se dégage, nous rebroussons chemin. Nous retournons vers la voie ferrée.

La jauge de GO est en dessous de la moitié !

Nouvelles recherches, nouvelles analyses, et nous repartons à travers le salar, mais plus au nord.

Bientôt, le point que constitue un 4x4 à 2 ou 3 km devant nous, devient la cible. Progression rapide mais prudente pour éviter les endroits meubles. Après 20km de ce no-mans-land, nous parvenons enfin à San Juan. Il est 15h30-16h00 ! Pas de carburant !

Heureusement, trois 4x4 des tour operator sont là. Après discussion avec les chauffeurs, nous convenons de les suivre jusqu'à Colcha K où ils pensent pouvoir nous aider à trouver du GO.

Après 30mn de piste évidemment poussiéreuse et de tôle ondulée, nous arrivons à l'hôtel de sel Tambo Lamo.


Tête de lit et tableau en sel
Mur en pierre de sel

Lit et chevet en pierre de sel

Lit en pierre de sel

Les premiers contacts sont infructueux. Inquiétude grandissante, la jauge avoisine le quart inférieur.
Heureusement les conducteurs ne nous laissent pas tomber et nous proposent de passer la nuit à l'hôtel de sel, car traverser le salar d'Uyuni la nuit est dangereux.

Nous adhérons bien volontiers à leur projet, d'autant qu'ils nous invitent également à les suivre dès 5h du matin pour voir se lever le soleil sur le salar d'Uyuni et petit-déjeuner avec eux.

La problématique du carburant demeure jusqu'à ce que l'un d'eux, après un coup de fil, nous rassure. Demain matin, nous aurons du carburant. Pas rassuré par cette promesse, je lui propose de rejoindre le "pueblo" qui se trouve à 15mn de route selon ses dires.

Après discussion, je pars avec le chauffeur, direction Tanil Vinto pour le plein salvateur …..



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