15 septembre.
Après une nuit glaciale, nous partons
vers la laguna Verde. Le land a froid et avec l'altitude il a du mal
à démarrer malgré les couvertures disposées autour du circuit
d'alimentation, puis à monter dans les tours tant qu'il n'a pas
atteint sa température de croisière. C'est donc au ralenti et sur
la boîte de transfert que nous rencontrons de charmants habitants
des lieux (Viscaches).
Le vent ne s'est pas calmé, loin de là
! Plus tard nous apprendrons que c'est ainsi toute l'année.
La piste que nous empruntons serpente entre les mouvements de terrain. De fait nous jouons aux montagnes russes. Les points hauts nous gratifient en paysages,
Notre progression se poursuit et nous
commençons à rencontrer des laguna d'altitude.
la seconde nous retient quelques temps,
du fait de la présence de flamants roses.
Les laguna suivantes sont presque toujours fumantes du fait de la présence de sources d'eau chaude, et salées à cause des sels minéraux.
Un peu plus tard, arrêtés par des bancs de neige,
nous sommes amenés à chercher des contournements car dans cet univers de solitude, un plantage pourrait être réellement problématique.
Malgré tout, les GPS en témoignent, nous nous approchons de la frontière sud ouest et donc du Chili, du volcan Licancabur et des laguna Blanca et Verde
La température et le vent nous
incitent à ne pas trop nous attarder et à reprendre notre
progression vers le nord, d'autant que le réservoir est au trois
quart vide et qu'il nous reste 50l de réserve en bidons.
Les moments suivants nous mettent en
présence de cirrus étirés par le vent
de neige sculptée,
et de sources chaudes sulfureuses.
de neige sculptée,
et de sources chaudes sulfureuses.
Enfin, après X heures de route nous atteignons la laguna Colorada,
qui sera notre lieu de bivouac.
Avant que la nuit tombe nous
transvasons nos 50 l de réserve dans le réservoir qui est de fait
presque plein et nous assure une autonomie à venir de l'ordre que
400 km, selon le terrain et ses difficultés.
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