mercredi 18 septembre 2013

Symphonie de couleur dans un univers hostile II


15 septembre.

Après une nuit glaciale, nous partons vers la laguna Verde. Le land a froid et avec l'altitude il a du mal à démarrer malgré les couvertures disposées autour du circuit d'alimentation, puis à monter dans les tours tant qu'il n'a pas atteint sa température de croisière. C'est donc au ralenti et sur la boîte de transfert que nous rencontrons de charmants habitants des lieux (Viscaches).




Le vent ne s'est pas calmé, loin de là ! Plus tard nous apprendrons que c'est ainsi toute l'année.

La piste que nous empruntons serpente entre les mouvements de terrain. De fait nous jouons aux montagnes russes. Les points hauts nous gratifient en paysages,







tandis que les points bas nous offrent gués et pataugeoires.







Notre progression se poursuit et nous commençons à rencontrer des laguna d'altitude.
De la première nous faisons quelques clichés,




la seconde nous retient quelques temps, du fait de la présence de flamants roses.









Les laguna suivantes sont presque toujours fumantes du fait de la présence de sources d'eau chaude, et salées à cause des sels minéraux.










Un peu plus tard, arrêtés par des bancs de neige,



nous sommes amenés à chercher des contournements car dans cet univers de solitude, un plantage pourrait être réellement problématique.

Malgré tout, les GPS en témoignent, nous nous approchons de la frontière sud ouest et donc du Chili, du volcan Licancabur et des laguna Blanca et Verde








La température et le vent nous incitent à ne pas trop nous attarder et à reprendre notre progression vers le nord, d'autant que le réservoir est au trois quart vide et qu'il nous reste 50l de réserve en bidons.

Les étendues désertiques que nous traversons ont été baptisées localement  "Désert de Dali".







A vous de juger si ce nom de baptême est idoine.

Les moments suivants nous mettent en présence de cirrus étirés par le vent


de neige sculptée,


et de sources chaudes sulfureuses.





Enfin, après X heures de route nous atteignons la laguna Colorada,







qui sera notre lieu de bivouac.


Avant que la nuit tombe nous transvasons nos 50 l de réserve dans le réservoir qui est de fait presque plein et nous assure une autonomie à venir de l'ordre que 400 km, selon le terrain et ses difficultés.

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