5 février,
C'est en début d'après midi que nous sonnons
pour pouvoir pénétrer dans la résidence du cousin « généalogique » de
Sylvie.
Contactée par Internet il y a quelques années,
Sylvie est ravie de rencontrer un Mattéi, qui de près ou de loin doit avoir un
lien avec sa branche maternelle.
Informé par le service de sécurité de la
résidence, Dennis vient nous accueillir avec entrain et bonne humeur.
Très rapidement nous voilà chez lui et faisons
la connaissance d'Ana, son épouse. Heureusement pour nous, tous les deux
maîtrisent assez bien la langue de Molière.
Bien qu'il s'agisse d'une première rencontre,
tout est prévu et organisé pour que nous nous sentions comme chez nous et
Dennis tient absolument que sa maison soit notre maison.
Le Land sera mis en sécurité dans le parking
souterrain de la tour, nous dormirons dans la chambre d'Aline, leur fille et un
programme comprenant piscine, plage, visite de la ville est déjà ébauché.
Ainsi, nous passerons 4 jours superbes en
compagnie des cousins de Corse pour qui les mots accueil, convivialité,
hospitalité ont encore un sens et surtout, sont suivis d'effets.
Quelques mots sur Santos.
Premier port du Brésil, 38eme port mondial,
Santos est le port de Sao Paulo. La ville étant située sur une île, il est
surprenant de voir passer sous ses fenêtres, bateaux de croisière, porte
containers, et autres bateaux de haute mer.
Paradoxalement ils ne sont pas une gêne aux
autres activités, plage, plaisance, pêche. Tout est bien agencé et organisé et
Santos figure même dans le Guiness Book comme ville offrant le plus grand
jardin de plage, un bienfait pour une ville où la plage revêt une importance
particulière.
Avec les premiers rayons de soleil commence le
sport du matin avec marche, jogging et vélo en suivant le littoral. Un peu plus
tard les mouvements sur la plage sont perpendiculaires avec l'arrivée et les
départs des plagistes, des surfeurs et baigneurs.
Avec le crépuscule la plage devient terrain de
jeu, foot, beach volley, spot de pêche et zone de convivialité avec musique,
danse et carioca.
Avec la fraîcheur relative de la nuit, une
nouvelle vie commence pour tous ceux qui ont fui la chaleur ou ont sué sous le
harnais.
Dimanche 9 février, 13h
La séparation est difficile, mais il nous faut
reprendre la route.
Suite aux
recommandations et aux craintes de Dennis, nous avons une fois encore
modifié notre itinéraire. Après Rio nous monterons vers le nord par l'intérieur
des terres pour atteindre in fine Altamira où nous espérons trouver une barge,
les prospections conduites par nos hôtes étant demeurées vaines. Il semble
impossible, à l'heure actuelle de traverser l'Amazone du sud au Nord à partir
de Belém, sauf à se séparer du Land.
Il est environ 17h lorsque nous arrivons à Sao
Sebastiao. La montagne et la forêt se jetant directement dans l'océan,
impossible de trouver un bivouac, sauf à dormir sur une plage ou en zone
urbanisée.
Les hôtels visités offrant peu de services
pour des tarifs élevé ou prohibitifs, nous trouvons notre salut dans un camping
à l'entrée de la ville.
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