11 et 12 février.
Pas de Palais ni de Vaporetto, pas de canaux
ni de fastes mais un phénomène d'agua alta comme à Venise.
Il n'en fallait pas plus pour parler de Venise
brésilienne, d'autant que maisons et bateaux nous transportent de part leurs
couleurs vers l'île de Burano, voisine de la cité lacustre italienne.
Malheureusement pour nous, la période ne
permet pas aux rues d'être inondées par l'océan et les reflets dans l'eau sont
encore rares.
Pour l'heure, les visites de la ville se font
en calèches locales plutôt qu'en gondoles.
même si tout est prêt pour la montée des eaux
Ici le littoral est fondamentalement différent
de ce que le Brésil offre ailleurs. La montagne luxuriante tombe littéralement
dans la mer et la baie, aux eaux claires et cristallines, est parsemée de 65
îles et plus de 100 plages en festonnent les contours. Un paradis pour les
ballades en bateau ou la plongée.
Forêt tropicale, rivières, cascades, etc
autorisent de multiples actvités de plein air comme trekking, kayak,
équitation, VTT, Jeep tours, acrobranche … Pas le temps de s'ennuyer d'autant
que la météo risque d'être complice de tous les projets.
La petite histoire raconte que pour ne pas
attirer l'attention de longues vues malveillantes, les bateaux arrivaient à
Paraty, les cales remplies de pierres et repartaient avec les soutes pleines
d'or.
Du fait de cette astuce, la ligne de flottaison des navires ne fournissait aucun renseignement quant à la cargaison et les rues de la ville furent
pavées.
Jouant volontiers l'interprète, il joindra la
femme de ménage pour qu'elle vienne nous ouvrir et nous installer.
Un peu plus tard, boulanger et restaurateur,
il nous régalera les papilles et nous fera redécouvrir la Provence après 10
mois de cuisine sud américaine.
Demain, 13 février, direction Rio de Janeiro,
son Pain de Sucre et son Christ rédempteur.
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