mercredi 19 février 2014

Etapes de Liaison.

Voilà 2 jours que nous roulons sous la pluie et rien de folichon à voir.

17 février.
Nous pensons avoir trouvé le bivouac idéal mais il est encore un peu tôt. De fait, l'obscurité tarde à nous envelopper.
J'entreprends une amorce de camouflage avec quelques branchages quand déboule une voiture de la police militaire.
Nous allons à la rencontre des trouble-fêtes malgré le fait qu'ils aient déjà l'arme à la main.
Selon eux, la dangerosité exige que nous allions ailleurs.
Bien que ne ressentant pas l'insécurité évoquée, nous plions bagage, à contre coeur, et rejoignons la prochaine station service comme conseillé par les policiers.

Les alertes successives et répétées que nous recevons (policiers, passants, cousin et connaissances de rencontre) ne laissent que peu de place aux doutes... il y a un problème d'insécurité. Dommage...

A priori, le danger est grand et il nous est conseillé officieusement de griller les feux la nuit voire de ne pas trop ralentir face aux ralentisseurs qui sont des endroits propices aux agressions.
Certaines villes ont amélioré la situation en mettant les feux tricolores à l'orange clignotant (sic)
Difficile de trouver la bonne solution pour vivre en paix à moins de se promener nu comme un ver, de jour, dans des zones fréquentées et avec forte présence policière.
Avis aux amateurs, nous n'avons pas essayé.

La nuit est plutôt calme malgré la proximité de la route et seule la pluie sur le land est parfois génante.

18 Février.
Rien de nouveau. Pluies et brumes obturent les éventuels points de vues aussi nous avalons les kms.
Le contournement de Brasilia s'effectue dans de bonnes conditions jusqu'à ce que nous buttions sur un route barrée pour cause d'éboulement.

L’échappatoire de droite est également barrée par la police ce qui nous contraint à tenter une sortie vers l'ouest.

Le déluge et la langue compromettent la chasse aux renseignements, la signalisation est inexistante, la carte manque de précisions et nous d'idées.

L'analyse des écrans de gps fait naître un espoir matérialisé par un hypothétique chemin.
La difficulté sera d'en trouver le départ compte tenu des travaux, des terre-pleins centraux et autres embûches.
Détrempé mais porteur, il nous permettra de poursuivre notre route alors que nous nous voyions condamnés à attendre ou à envisager un contournement long de plus de 200 kms.
Fourbus, nous atteignons Padre Bernardo où nous trouvons un hôtel pour passer la nuit.

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