lundi 13 janvier 2014

Le chat, la belette et le le petit lapin.


9 janvier

Le chat, la belette et le le petit lapin. Dédicace pour Marine.

C'est à proximité immédiate de Faro José Ignacio que nous passons une nuit calme, bercés par la rumeur de l'océan situé à moins de 300m.
Bien qu'à  une centaine de mètres de la route littorale, nous sommes dans un îlot de verdure dont j'ai obstrué  la seule vue directe sur le land avec quelques branchages.
Pour vivre heureux, vivons cachés.





Au matin, nous décidons de poursuivre sur le littoral puis de rejoindre la bande de terre entre océan et fleuve qui continue vers l'est puisqu'un système de bac gratuit permet de franchir l'onde.

Interpelé par notre plaque minéralogique, un des passeurs vient nous faire part de son intérêt pour la France. Pour corroborer ses dires, il balbutie quelques formules de politesse en français puis évoque Aznavour. De plus, il joint le geste à la parole, s'affaire sur son téléphone cellulaire et parvient à nous faire écouter « Mourir d'aimer » en « castillano ».







La "caleta" est assez déserte. Il faut dire que l'univers est d'eau et nous trouvons original ce petit hôtel restaurant amphibi.






Quand la caletta (langue de terre) rejoint la terre, le paysage change et nous nous retrouvons au royaume de l'élevage bovin.
Des vaches, des prairies partiellement inondées, de la boue du fait des récents orages, des clôtures, peu d'arbres mis à part les boqueteaux qui entourent les habitations des estancias et nous voilà encore une fois prisonniers du paysage.

Nous profitons de notre passage à Rocha pour déjeuner et faire le blog avant de poursuivre sur La Paloma qui n'a qu'un phare de 1874 à offrir, tout comme José Ignacio.






Nous poursuivons vers Cabo Polonio puis Valizas pour trouver un bivouac mais rien. Des vaches et des spots plage surpeuplés.
Du coup, c'est la fuite et n'hésitons pas à faire une retraite de plus 100 km pour retrouver notre havre de paix de la veille.

Il est près de 21 heures quant nous quittons la route pour retrouver nos pénates.

A peine dans le sous bois, un  sac plastique blanc accroché aux branchages mis en place la veille m'interpelle. Un effet du vent peut être.
Nous voilà presqu'au seuil de notre gite et nous apercevons 2 jeunes campeurs installés gentiment, sur le point de diner.
Contrairement à la fable Jean de la Fontaine, pas de querelle ni litige. Nous poursuivons plus avant sans hésitation car je sais pouvoir y trouver une clairière reconnue la veille.

Du coup, tant pis pour Grippeminaud, le bon apôtre,« gros et gras, arbitre expert sur tous les cas ».

(Marine, tu t'en souviens ? Et pense aussi au « Petit Prince »)

La nuit est calme et seul l'orage qui éclate vers 4h00 vient un peu troubler notre sommeil.
Dans ces cas là, comme par grand vent, nous apprécions l'abri sûr que nous procure notre compagnon par rapport à une tente même fut-elle de toit.



10 janvier

Au matin, juste retour, je m'occupe un peu du land comme pour le remercier et pour qu'il se porte le mieux possible.

Il est midi quand nous prenons la route vers Rocha (déjeuner) puis Castillos.

Faute d'avoir trouver wifi ou cyber café, nous poursuivons vers le Parc National de Santa Teresa dont on nous a dit le plus grand bien.

Tenu par les militaires, ce parc propose plages, zones de camping, commodités, ombrière, chemin d'interprétation dans un cadre de verdure hors du commun.














Nous réservons pour trois nuits et 2 jours afin de ne pas débarquer au Brésil voisin (moins de 30 km) durant le week-end.

A suivre

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