12 décembre,
Bien que notre bivouac corresponde
parfaitement à notre doctrine « pour vivre heureux, vivons
cachés »,
La route traverse une fois encore des
étendues vallonnées et boisées entièrement dédiées à la
production du bois et à sa transformation.
De fait, nous ne rencontrons que
« grumiers », scieries, étuves et usines de pâte à
papier.
Notre halte à Traiguen nous permet de
travailler sur le blog, de déjeuner et d'acheter nos premières
cerises. C'est en fin d'après midi que nous
atteignons la ville de Nacimiento où nous trouvons enfin une
laverie.
Si trouver un bivouac sur la berge du
rio Bio-Bio ne fut pas trop difficile, la découverte d'un point de
restauration ne fut pas chose simple malgré les km parcourus à
pieds ou en voiture.
13 décembre,
Au réveil, le soleil est encore de la
partie et nous rejoignons un cyber-café en attendant de récupérer
notre linge. Ce n'est que vers 11h30 que nous
prenons la route.
Le spectacle tout sur le bois et sa
transformation étant similaire, nous marquons une courte pause à
Santa Juana pour déjeuner et poursuivons jusqu'à Concepcion.
Plusieurs séismes endommagèrent Penco aux XVI e et XVII e siècles. Le 25 mai 1751, un séisme et un tsunami détruisent la ville ; il est décidé de reconstruire la ville dans la vallée de la Mocha, au-delà de la zone marécageuse située au fond de la baie de Concepcion. »
Bien que le temps et la végétation ne soient pas conformes à nos habitudes,
nous n'en sommes pas moins proches de
Noël.
14 décembre,
Après une nuit calme, notre remontée
se poursuit jusqu'à atteindre Loanco où, enfin les arbres ayant
laissé la place à l'océan, nous trouvons un point de restauration,
si l'on peut dire.
Difficile d'imaginer un tel commerce en
France. Il est probable que contrôleurs de l'hygiène de la
consommation ou de la sécurité rebroussent chemin avant même d'y
avoir pénétré.
Malgré tout, nous mangerons du poisson car les alternatives n'existent que sur le papier.
En début d'après midi, nous atteignons la ville de Constitucion, méconnue du Routard. Ville charmante, construite à l'embouchure du rio Maule et autourd'une méga usine de cellulose, nous en ferons la visite selon les recommandations de l'aimable patron du bar où nous sommes allés prendre le café.
Après la grève, nous entreprenons de visiter les hauteurs pour ouvrir les vues. Malheureusement, cela sera mal vu. Alors que nous cherchions un débouché sur la mer, nous nous enfermions dans une voie sans issue.
Notre passage irrita un chien ce qui réveilla en sursaut un pauvre bougre largement imprégné. Hébétée et titubant, il se saisit d'une pierre avoisinant la livre alors que nous faisions demi-tour.
Alors que nous nous rapprochions de lui, nous le vîmes armer son bras vengeur.
Un léger écart et une petite accélération nous permirent d'éviter le pire. Le pavé vint heurter la plaque de désensablement gauche fixée sur les vitres arrières du land.
Plus de peur que de mal d'autant que sur l'alu, l'impact se révéla presque imperceptible.
Après le repas du soir pris dans notre bar préféré , nous rejoignons la zone forestière pour y trouver un bivouac.
15 décembre,
Au matin, nous ouvrons les yeux sur la dune de sciure qui barre le paysage
et reprenons la route pour atteindre Pichilemu, station balnéaire et spot de surf, recommandé par le patron du bar.
C'est à Bucalemu que nous faisons la pause déjeuner
Une fois de plus, vents et brumes sont au rendez-vous.
Quelques km plus loin, nous atteignons Pichilemu et ses sufers.
Un peu plus tard, nous entreprenons la visite de la ville qui offre quelques belles demeures, de beaux jardins et une plage dont l'utilisation nous a laissés perplexes.
C'est un peu plus vers le nord et vers 18h que nous nous installons pour bivouaquer avant d'être rejoints par un couple de la région de Lyon, voyageant en Toyota.
Nous ayant repérés un ou deux jours avant, c'est par un coup du sort que leur recherche de bivouac les a amenés jusqu'à nous.
Une grande partie de la soirée a été consacrée aux partages de nos expériences et échanges d'informations autour du verre de l'amitié.
16 décembre
Après le petit déjeuner, chacun ayant repris sa route en direction de Valparaiso, nous avons vérifié une fois de plus qu'approche du littoral signifiait nébulosité. S'en était fini des idées de baignade provoquées par le grand soleil matinal.
Quelques heures plus tard et après un repas pris à San Antonio, nous atteignons Isla Negra, où se situe une des maisons de Pablo Neruda, devenue musée..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire