2 décembre, 2S
Au lieu du soleil annoncé par la météo, c'est
sous la neige et un ciel sombre que nous nous levons.
La température basse et la perspective de devoir attendre encore une
journée nous minent.
Partis aux nouvelles, nous sommes surpris
quand le motoriste du site nous dit que cela va se lever et que la balade
devrait pouvoir se faire à partir de 9h30 ou 10h.
Tout en faisant tourner le Land pour nous
réchauffer, nous scrutons les nuages que le soleil tente de percer. Il est 9h45 quand nous apercevons le motoriste
qui vient nous chercher pour un embarquement immédiat. Le soleil joue encore au chat et à la souris
mais est de plus en plus présent.
Nous voilà bientôt sur l'eau en direction des
grottes de marbre.
Pour en savoir plus :
Après la promenade nous rejoignons le Land et
prenons la direction du village pour y déjeuner et faire réparer la roue.
Compte tenu de l'heure (midi) nous sommes
évincés de la « gomeria » et du premier restaurant qui ne seront
opérationnels qu'à partir de 13h.
Tant bien que mal nous trouvons à nous
restaurer et c'est repas pris que nous rejoignons le réparateur de pneu.
Bien que possédant une machine hydraulique, l'homme ne semble pas très affûté. Très rapidement il butte sur les écrous de
roue, n'ayant pas la clé idoine (écrou de 27).
La roue déposée, qu'elle ne fut pas notre
surprise de voir l'homme de l'art la tremper dans un bac à eau sans avoir démonté
le pneu et alors même que le niveau d'eau n'est pas suffisant pour immerger le pneu jusqu'à la jante.
Évidemment le périmètre étant parcouru, il en
conclut à l'absence de fuite.
Malgré notre insistance, il se refuse à démonter
le pneu pour en sortir la chambre à air, mais condescend tout de même à verser
un demi verre d'eau,en périphérie de jante, pour nous montrer que tout va bien.
Notre scepticisme l'incite quand même à mettre un
peu de salive sur la valve pour nous rassurer.
Ceci fait, il procède au
remontage de la roue.
Sollicité par Sylvie pour qu'il remette le
bouchon de valve, il s'exécute et ce faisant, on entend clairement l'air s'échapper de la chambre à air.
Face à cet événement, il convient qu'il y a
problème et entame la dépose de la roue et enfin le démontage du pneu.
La fuite étant située au niveau de la valve,
toute réparation est vaine et nous lui fournissons une chambre à air neuve. A partir de là les opérations de remontage
s'effectuent presque normalement si ce n'est qu'il me faut intervenir pour
positionner la chambre à air, maintenir la valve et procéder au gonflage.
C'est donc sur 4 roues que nous pouvons
reprendre la « carretera autrale », dite route Pinochet, vers
Coyhaique.
Vert sur 2m, orange sur 1m, puis rouge. Qui s'y risquerait sous la neige ? Peut être avec une moto neige... |
Alors que le compteur indique que nous venons
de boucler notre 320ème km de ripio, je
ressens un durcissement de la direction. L'assistance est en train de mourir …..
L'aiguille de température moteur et le voyant
de charge nous indiquent que la courroie d'entrainement n'en est pas la cause.
L'absence de bruit ou de grognement laisse supposer que la pompe hydraulique
n'est pas affectée et donc que le problème doit résulter d'une fuite hydraulique
sur canalisation.
Après arrêt et inspection du circuit, il
s'avère effectivement qu'un tuyau rigide s'est dévissé du fait des vibrations.
Le problème identifié et après resserrage,
nous refaisons le remplissage du circuit et pouvons ainsi reprendre le ripio. Quatre km plus loin, le béton hydraulique fait
son apparition et c'est maintenant, sur une chaussée rigide que nous évoluons.
Compte tenu des évènements, nous arrivons à
Coyhaique vers 19h.
C'est vers 22h que nous rejoignons le camping Alborada après maintes
recherches et opérations logistiques (courses, dab, carburant).
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