dimanche 14 juillet 2013

En route vers Cusco.

C'est avec la nuit que le colis est arrivé. Aussi, dès le 11 au matin, avons nous entrepris les opérations mécaniques de transplantation.

Vers 14h00, nous étions attablés pour la dernière fois dans notre cher café.
Au moment de payer, nous eûmes droit à l'habituel "à demain" et note réponse négative suscita des adieux chaleureux.


Vendredi 12 juillet :
9h00 : C'est l'heure du départ. 385 kms nous séparent de Cusco mais compte tenu de la présence de plusieurs sites remarquables, nous pensons faire le trajet en 2 ou 3 jours.

Moins d'une heure de route plus tard, nous voilà à Sillustani. Cette nécropole assez particulière est l'occasion de nous dérouiller un peu mais surtout de faire une halte et de vérifier que mécaniquement, tout va bien.










Visite terminée, nous reprenons la route espérant trouver rapidement un endroit pour  déjeuner mais rien. Il nous faudra patienter jusqu'à 14h00 pour trouver la pension de famille idoine.

Repas pris, nous reprenons notre progression à travers l'altiplano. L'altitude oscille de façon permanente entre 3900 et 4200 m. Malgré cela, le land se comporte normalement.
Vers 17h00, alors que nous ne sommes plus qu'à 160 km de Cusco, nous nous faisons plus vigilant pour trouver le temple de Wiracocha.

Le soleil rasant dans les yeux fait que nous le dépassons.
Après un rapide demi tour et une quinzaine de kms, nous arrivons sur le site.

Comme nous trouvons un bivouac rapidement, nous nous dirigeons vers l'entrée du site mais il n'y a plus personne à l'accueil.



Profitant des dernières lueurs du jour, nous entreprenons une pré-visite crépusculaire.






Avec la pénombre, nous rejoignons le land pour un repas chaud et une nuit calme.

Samedi 13 : Le soleil nous faisant de l'oeil,  nous nous levons  rapidement pour profiter de sa chaleur et déjeuner. Levés tôt et à pied d'oeuvre, nous surprenons le gardien du site qui prend notre argent mais n'est pas encore en mesure d'éditer les tickets.

Qu'importe, nous entamons la visite en solo. Le site est désert et nous ne sommes pas gênés pour réaliser nos photos.














Il est presque 10h00, la chaleur est maintenant bien présente. Notre visite s'achève et c'est avec une certaine satisfaction que nous voyons les bus se succéder et déverser leur cargaison de touristes. Nous ne sommes pas les seuls satisfaits. En effet, pendant notre visite, les marchands du temple ont envahi la place de l'église et proposent maintenant souvenirs et bibelots divers.






Bien que mal garés, les bus qui se sont approchés au plus près en négligeant le parking ne nous empêchent pas de reprendre la route heureux. Seule une goutte de lockheed trouvée sur le tapis avant du land, au niveau de la pédale d'embrayage, nous contrarie un peu.

La route est belle et la descente s'amorce en suivant la rivière  Vicanota. La journée s'annonce belle et rapidement nous arrivons au village de Andahuaylillas visité essentiellement pour son église.










Nous profitons de cette halte pour nous restaurer et bien sûr surveiller le niveau de lockeed.
C'est incroyable comme une petite goutte de rien du tout peut vous pourrir la vie quand on se trouve loin de ses bases.

Pas de trace de fuite.

Nous reprenons la direction de Cusco distante d'environ 60 kms. Là, les sites de la vallée des ruines se suivent et ne se ressemblent pas.

Ainsi nous passons du mur de Runicolca,








aux ruines de la cité de Pikillaqta







pour finir par Tipón, modèle parfait d'irrigation et de cultures en terrasses.













L'arrivée sur Cusco se fait un peu la peur au ventre car nous redoutons une récidive de défaut d'embrayage en pleine ville et en plein trafic.

Heureusement, les gps ne faïssent pas et l'itinéraire s'effectue sans erreur donc sans manœuvre ni demi tour. C'est ainsi que vers 17h30 nous débarquons au camping Quinta Lala,, un havre de paix qui domine Cusco d'environ 200m mais qui se situe néanmoins à 20 minutes à pied du centre.

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