31 janvier
Rapidement nous trouvons un kiosque.
L'ambiance y est bonne et une sono de qualité diffuse tous les tubes des 5
dernières décennies voire plus.
Nous nous y attablons pour poursuivre notre
réhydratation. Un groupe de personnes un peu plus bruyant que les autres s'est
lancé dans une barbecue partie.
Remarquant notre isolement, le cuistot en chef vient déposer sur notre table une assiette contenant 2 côtelettes.
Après quelques minutes d'hésitation, nous nous
mettons à les déguster de peur de froisser quelqu'un.
Les quelques amabilités hispano-portugaises
que nous prononçons nous trahissent et bientôt tout le monde sait que nous
sommes français.
Du coup, arrive Olga qui parle un peu
français, nous présente Arlette, la patronne, et tient à ce que nous allions
visiter ces 2 appartements.
Visiblement un peu alcoolisée, elle nous
répétera sans cesse qu'elle aime la France, qu'elle veut parler français,
qu'elle habite Le Havre pendant 6 mois de l'année et que son mari, français,
est le directeur de la communication du port du Havre.
L'ambiance est chaleureuse et conviviale ce
qui nous conduira à avaler encore quelques côtelettes avant de pouvoir nous
éclipser.
La pizza pour 2 que nous avalons avant de
rejoindre l'hôtel a du mal à passer d'autant que la chaleur dans la salle est
insupportable.
Du coup, nous en abandonnons une bonne partie
et rejoignons l'hôtel à la hâte.
1er février.
Malgré la chaleur et la relative inefficacité
du brasseur d'air incapable de dissiper la chaleur que restitue la dalle béton
du toit terrasse, la nuit a été bénéfique même s'íl a fallu recourir à la
douche.
Pas de stress au lever, pas de route à faire,
pas de problème cornélien à résoudre.
Après un petit déjeuner copieux, nous prenons
la direction de Mongagua centre. Très vite nous trouvons un distributeur de
billets opérationnel, un point d'information touristique, un cyber café
et un
lieu de restauration.
Vers l'Est, la forêt est à environ 300 m.
Vers l'Est, la forêt est à environ 300 m.
Résultat une ville de 30 km de long sur 1 de large en moyenne.
La routine du voyage reprend ses droits.
Après le repas nous reprenons notre visite et
partons à la recherche de la vierge Nossa Senhora Aparecida
Une fois encore, le land et sa sangle seront
le salut, même s'il aura fallu plusieurs tentatives.
La voie étant libre nous parcourons le boulevard
de la plage sur plus de 20 km et opérons le retour par l'avenue Président
Kennedy jusqu'au numéro 20 860 où se trouve notre hôtel.
Douche, piscine, douche et nous voilà à
nouveau au kiosque pour y dîner
2 février
Armés du dépliant touristique récupéré hier,
nous partons découvrir la passerelle de pêche, fierté de la région.
Celui-ci nous apprend qu'installée en 1977, la
plate-forme,en forme de T s'avance de 400m dans la mer. Elle est considérée
comme une des plus importantes plate-forme de pêche en béton armé du monde
(sic)
Dépités face à un tel monument nous rejoignons
le centre de Mongagua pour noyer notre chagrin et étancher notre soif chez
Maria Morena qui propose pas moins de 160 purs jus de fruits servis en pichet
de 0,8 l pour la modique somme de 2,5 euros.
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