Changement de cap: Potosi, la rude, Sucre, la douce (sans glucide)

30 août

Du fait de l'altitude, la vie à Potosi est souvent rude. En effet, à plus de 4000m on manque d'air d'autant que les rues sont toutes en pente.

Par ailleurs, les températures basses sollicitent les organismes d'autant que les habitations ne sont ni étanches ni chauffées. Ainsi, pour survivre à Potosi il nous a fallu adapter le mode de vie sud américain des hauts plateaux, à savoir, garder gants, bonnets, polaires, Damart et blousons à l'intérieur et confier notre confort nocturne à 5 couvertures et un couvre-lit, surmontés de nos blousons.

Le matin de notre départ, une pellicule blanche avait recouvert la ville mais heureusement les premiers rayons du soleil commençaient à l'entamer.

Mines sur le Cero Rico

Potosi

Une paire d'heure plus tard nous voilà à Sucre.

Sucre est créée en 1538. Elle est le berceau de l'indépendance et devient en 1825 capitale constitutionnelle du pays pour abriter le siège de la Real Audiencia de Charcas.

Sucre est également connue sous les noms de Charcas (dénomination originelle jusqu'à 1538), La Plata (période de la vice-royauté du Pérou entre 1538 et 1776), Chuquisaca (période de la vice-royauté du Rio de la Plata entre 1776 et 1825) puis Sucre à partir de 1825 (période républicaine), en hommage au Maréchal Sucre, vainqueur de la bataille d'Ayacucho.

Vers la fin du XIXe siècle, le pouvoir politique se déplace à La Paz sans officiellement Sucre ne perde son titre de Capitale. Aujourd'hui tout se trouve à La Paz (parlement, palais présidentiel, ambassades, etc..), Sucre ne conservant plus que la Cour Suprême.

Maria Auxiliadora

San Francisco

Cathédrale by night

Préfecture, ancien palais épiscopal

Hôtel de ville

Sucre compte maintenant 250 000 habitants, mais est restée cette cité coloniale qu'elle était, avec sa douceur climatique et son visage si doux, serein et sympathique.